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Que nous apprennent les sondages pré et post-confinement et les données de l’Assurance maladie sur la #Téléconsultation ? Le Docteur Pierre SIMON fait le point.


N°35, Novembre 2020


 

Article publié  par notre expert, le Docteur Pierre SIMON    (Medical Doctorat, Nephrologist, Lawyer, Past-president of French Society for Telemedicine), auteur d’un ouvrage sur la Télémédecine.


 

Il faut saluer les initiatives prises par l’Agence du Numérique en Santé (ANS), la société LIVI et la société Cegedim (Maiia) d’avoir commandé aux instituts de sondage Odoxa, Harris Interactive et CSA, respectivement, une enquête sur le ressenti des français vis à vis de la téléconsultation (TLC), en novembre 2019 pour le sondage 1er sondage Odoxa, en janvier 2020 pour le sondage Harris Interactive  et du 11 au 15 mai 2020 pour l’institut CSA, ce dernier ayant pris en compte les deux mois de confinement dus à la Covid-19, et du 24 juin au 2 juillet 2020 pour le 2ème sondage Odoxa demandé par l’ANS.

Nous avons besoin d’un éclairage sur le vécu de la TLC pendant le confinement car le sondage commandé par l’ANS fin 2019 et publié en janvier 2020, ainsi que celui commandé par LIVI et publié au début février 2020, ne donnaient que des informations de nature intentionnelle sur l’usage de la TLC par les français. La TLC n’avait été utilisée en 2019 que par 6% des français interrogés et 13% des médecins. Les mêmes chiffres existaient probablement au début de l’année 2020, avant l’épidémie au coronavirus.

Le sondage CSA réalisé à la fin du confinement concerne 27% des français et 69% des médecins généralistes qui ont eu l’expérience d’au moins une téléconsultation pendant la période de confinement. Si on prend comme référence la part des consultations médicales réalisée en téléconsultation (TLC), elle était de 0,1% avant le confinement, passant à 27% pendant le confinement. Que nous apprennent ces différents sondages ?

 

Méthodologie des sondages

Le sondage CSA post-confinement a été réalisé en ligne (questionnaire auto-administré sur panel) du 11 au 15 mai 2020 sur un échantillon de 800 français âgés de 18 ans et plus. La représentativité du sondage a été assurée d’après la méthode des quotas sur les critères du sexe, de l’âge, de la profession et de la région de résidence.

Si 216 français sur 800 (27%) de l’échantillon ont déclaré avoir eu au moins une TLC pendant les 12 derniers mois, l’institut de sondage a jugé nécessaire d’ajouter 151 personnes, hors échantillon initial, qui ont également eu une TLC pendant ces 12 mois. Il fallait obtenir un sous-échantillon robuste sur le plan statistique d’au moins 300 citoyens français. Cet ajout a permis de rassembler 367 français qui ont téléconsulté au moins une fois pendant les 12 mois qui ont précédé le sondage..

Le deuxième sondage Odoxa post-confinement fut également réalisé en ligne du 24 juin au 3 juillet auprès de 2010 français âgés de plus de 18 ans, échantillon représentatif de la population française par la méthode des quotas. A cet échantillon s’ajoutaient 254 médecins et 258 infirmières. Ce sondage fut publié le 22 octobre 2020

Le sondage Harris Interactive publié le 11 février 2020compare les résultats à ceux d’un précédent sondage réalisé en janvier 2019. La méthode utilisée est également celle des quotas et l’échantillon représentatif de la population française est de 1018 personnes âgées de 18 ans et plus.

Le premier sondage réalisé par Odoxa avant le confinement a aussi utilisé la méthode des quotas. Ce sondage est plus robuste avec 3012 personnes représentatives de la population française. Le sondage a identifié un sous-échantillon de 2630 patients ayant eu dans l’année une consultation médicale en présentiel, soit au cabinet d’un médecin libéral (84%), soit à l’hôpital (60%)). Le sondage Odoxa était complété d’une enquête auprès de professionnels de santé : 522 professionnels de santé dont 264 médecins (116 généralistes et 138 spécialistes) et 268 infirmiers.

La comparaison entre les trois sondages ne sera donc possible que pour le vécu des citoyens français vis à vis de la téléconsultation. On peut regretter que l’institut CSA n’ait pas réalisé une enquête auprès des professionnels de santé. Une telle enquête reste à faire.

Pour éclairer le sondage Odoxa pré-Covid-19 sur l’usage de la TLC par les professionnels de santé, nous nous référerons aux données communiquées par l’Assurance maladie le 21 juillet 2020 sur les TLC remboursées avant, pendant et après le confinement. .

La marge d’erreurs pour un pourcentage de 20% est de 2,8% dans le sondage CSA avec un échantillon limité à 800 personnes, de 2,5% pour le sondage Harris avec 1018 personnes et de 1,6 à 1,4% pour les sondages Odoxa avec respectivement 3012 personnes pour le premier et 2010 pour le second.  

La connaissance de la Téléconsultation par les citoyens et sa pratique par les médecins ont-t-elles progressé au cours des derniers mois ?

Dans le sondage CSA, 96% des sondés avaient déjà entendu parler de télémédecine et de TLC, alors qu’ils n’étaient, 6 mois plus tôt, que de 8 sur 10 dans le premier sondage Odoxa. Toutefois, en janvier 2020, le sondage Harris précise que 92% des personnes sondées connaissent la TLC avec un gain de 6 points par rapport au 1er sondage de janvier 2019. Le deuxième sondage Odoxa confirme que les connaissances des français sur la TLC ont considérablement progressé par rapport au sondage de 2019 (+ 8 points).

A l’évidence, la fin de l’année 2019, le début de l’année 2020, puis la période de confinement ont contribué à faire progresser cette connaissance de la TLC dans la population française. La quasi-totalité des français en mai 2020 connaissaient cette pratique médicale. Ils l’avaient utilisée en moyenne 2 fois au cours des 12 mois qui précédaient le sondage, mais 1,6 fois pendant les 2 mois de confinement.

L’Assurance maladie apporte des précisions complémentaires sur l’usage de la TLC par les médecins pendant le confinement.

En avril 2020, avec 5,5 millions par semaine, les TLC ont représenté jusqu’à 27 % en moyenne de l’ensemble des consultations (physiques et à distance), pourcentage comparable à celui de l’énquête CSA réalisée juste à la fin du confinement.

Ce sont les médecins généralistes libéraux qui s’emparent de la téléconsultation avec 82,6 % des téléconsultations facturées entre septembre 2019 et avril 2020. Viennent ensuite, mais dans une moindre mesure, les psychiatres (6,4 %), les pédiatres (2 %), les gynécologues (1,3 %), les dermatologues (1,1%) et les endocrinologues (1,1%). En avril dernier, au total, 56 000 médecins (25% de l’ensemble du corps médical français, dont 83% des médecins généralistes libéraux) ont réalisé des téléconsultations, ce qui représente alors plus d’un quart de l’ensemble des consultations.

La moitié des médecins téléconsultants ont moins de 50 ans alors que cette classe d’âge ne constitue que 37 % de l’ensemble de l’effectif des généralistes libéraux. À l’opposé, les médecins de plus de 60 ans facturent moins de téléconsultations, alors que plus d’1 médecin libéral sur 3 a plus de 60 ans. Ainsi 28% des médecins, en grande majorité des généralistes de moins de 50 ans, ont pratiqué la TLC pendant le confinement. Le corollaire est que 72% des médecins n’ont pas réalisé de TLC pendant cette période, en grande majorité des spécialistes libéraux et hospitaliers.

Avant l’épidémie Covid-19, dans le sondage Odoxa de 201913% des médecins généralistes et spécialistes pratiquaient déjà la TLC, soit un peu plus de 28 000. Leur nombre a doublé pendant la période de confinement. Les médecins qui pratiquaient la TLC avant la Covid-19 en avaient réalisé en moyenne 22 avec leur patientèle dans les 12 derniers mois, 21% plus de 30 et 40% entre 1 et 5. Dans le premier sondage Odoxa, 51% des médecins sondés affirment que la TLC fait désormais partie de leur pratique professionnelle et dans le second sondage 71% des médecins sondés. 

Existerait-t-il un biais dans le sondage Odoxa auprès des médecins ? Le faible échantillon de médecins (264) le suggère. Si la répartition des TLC entre médecins généralistes (116) et médecins spécialistes (138) est la même que celle observée par l’Assurance maladie pendant le confinement, ce serait 11% de généralistes et seulement 2% de spécialistes qui pratiquent la TLC en 2019. Le nombre de médecins généralistes serait alors un peu plus de 11 000 et celui des spécialistes de 2400.

Dans le second sondage Odoxa, la répartition entre médecins généralistes et médecins spécialistes n’est pas précisée. Si on se réfère aux résultats de l’Assurance maladie, il est très vraisemblable que les 71% de médecins qui ont pratiqué une TLC soient des médecins généralistes.

Pendant la période de confinement, selon les données de l’Assurance maladie, le nombre de médecins généralistes pratiquant la TLC est de 46 800, soit presque 5 fois plus qu’en 2019 et le nombre de médecins spécialistes de 10 000, soit 4 fois plus qu’en 2019. Toutefois, si la TLC a été utilisée par 46% des médecins généralistes, elle ne l’a été que par 8% des médecins spécialistes.

Fin août 2020, 150 à 160 000 TLC/semaine  étaient recensées par l’Assurance maladie, soit 10 fois moins que pendant le confinement et 15 fois plus qu’avant le confinement. Le nombre de médecins qui continuent à pratiquer la TLC depuis le 1er septembre 2020 serait autour de 40 000 (32 000 généralistes et 8 000 spécialistes ), dont 30 000 utilisent des plateformes de rendez-vous.

En 2019, 63% des médecins téléconsultants sont satisfaits de la solution technique qu’ils ont choisie. Parmi les 33% d’insatisfaits, tous soulignent les problèmes de connexion numérique qui ne leur ont pas permis d’avoir une bonne image en videotransmission. On ne connait pas les chiffres pour la période de confinement. Il serait intéressant de savoir combien de médecins ont utilisé des solutions numériques sécurisées et quel était leur taux de satisfaction sur le plan technique et sur la qualité du réseau numérique.

Comment les français jugent-ils cette nouvelle pratique de la médecine ?

Pour l’Assurance maladie, le profil des patients a changé pendant le confinement.

Avant le confinement, les patients les plus jeunes (moins de 50 ans) étaient proportionnellement plus nombreux à recourir à la TLC, en particulier les 30-40 ans. Après 50 ans, le recours à ce dispositif diminuait fortement et régulièrement avec l’âge.

On retrouve là les résultats des sondages Odoxa et Harris interactive qui soulignaient, avant l’épidémie, que c’étaient les jeunes et les cadres qui recouraient le plus à la TLC, en majorité ceux qui vivaient dans la région parisienne. A l’inverse, 52% des personnes plus âgées étaient plutôt opposées à cette pratique à distance.

Pendant le confinement, cette tendance ne s’est pas confirmée, au contraire. En effet, les patients de moins de 30 ans ont proportionnellement été moins nombreux à opter pour la TLC : 32 % des effectifs avant le confinement versus 19 % des effectifs pendant le confinement. Ce résultat peut être dû aux effets du confinement sur l’arrêt de l’activité scolaire et professionnelle, les jeunes étant confinés chez eux et n’ayant pas eu besoin de recourir à la TLC comme pendant la période du travail et d’activité scolaire.

L’Assurance maladie apporte un éclairage nouveau sur l’effet du confinement : les patients âgés de plus de 70 ans – qui étaient beaucoup moins nombreux à recourir à la téléconsultation avant le confinement (8 % des actes facturés) – se sont familiarisés avec ce dispositif pendant le confinement (20 % des actes facturés).

Depuis la fin du confinement, cette tendance semble s’installer puisque les patients les plus âgés, même s’ils sont toujours proportionnellement moins nombreux que les plus jeunes, constituent 19 % des patients qui utilisent la téléconsultation. C’est une donnée intéressante car elle montre, après d’autres situations , que les personnes âgées sont capables de s’adapter aux nouvelles technologies numériques.

Dans le sondage CSA post-confinement, 73,6% des 27% de français qui ont téléconsulté ont l’intention de continuer. La moitié des 26,4% qui décidaient d’arrêter donnait la raison de la fin du confinement, signifiant qu’ils préféraient reprendre les consultations en présentiel. 53,6% des français qui ont téléconsulté souhaitent que leur médecin traitant leur propose désormais des TLC. Parmi les personnes qui n’ont pas eu recours à la TLC pendant le confinement, 56,6% déclarent avoir l’intention d’y recourir, dont 65% de jeunes adultes âgées de 35 à 49 ans.

Les raisons de poursuivre la TLC sont essentiellement d’ordre social : 55% des français pensent que la TLC leur fait gagner du temps. Un pourcentage proche (43%) est retrouvé dans l’enquête Harris Interactive réalisée avant l’épidémie. Dans le sondage Odoxa de fin 2019, 77% des français pensent que la TLC fait gagner du temps au médecin et 65% qu’elle leur fait aussi gagner du temps.

Dans le sondage CSA, 45% des français pensent qu’ils obtiennent plus rapidement un rendez-vous lorsqu’ils demandent une TLC (32% dans l’enquête Harris, et 65% dans l’enquête Odoxa), 27% y voient un avantage pour être rassuré rapidement (30% dans l’enquête Harris) et 21,3% y voient l’avantage de ne pas se déplacer (37% dans l’enquête Harris).

Les motifs médicaux de recours à une TLC sont ceux d’un recours habituel au médecin traitant de soin primaire : le renouvellement d’ordonnance (66,8% des français dans le sondage CSA, 78% dans le sondage Harris et 79% dans le sondage Odoxa), le suivi à la suite des examens médicaux (51,4%  pour CSA, 54% pour Harris, 74% pour Odoxa), des symptômes légers (44% pour CSA, 70% pour Harris, 71% pour Odoxa),

Chacun des trois sondages a ajouté d’autres motifs d’usage de la TLC : une maladie contagieuse (45,3%) et un problème psychologique (33,8%) pour CSA, la période de vacances ou un éloignement du domicile principal (74%), l’indisponibilité du médecin traitant (71%), un besoin urgent (54%), un 2ème avis médical (54%) pour Harris interactive, une surveillance après 2 jours de traitement (66%), poser une question à son médecin (79%), demander un papier « administratif » (81%) pour Odoxa.

Le deuxième sondage Odoxa apporte des informations intéressantes sur les conditions techniques et sécuritaires de la TLC. En 2019, 29% des français qui avaient téléconsulté n’étaient pas satisfaits de cette pratique. En 2020, après le confinement, ils ne sont plus que 21%. Les causes d’insatisfactions sont intéressantes à souligner : 25% pour des problèmes techniques de connexion (17% en 2019), 21% parce qu’ils n’entendaient pas très bien le médecin (14% en 2019), 19% parce qu’ils étaient « mal à l’aise » (17% en 2019), 12% parce que l’image n’était pas nette (21% en 2019), 11% parce qu’ils n’étaient pas seuls pendant la TLC (14% en 2019) et 6% parce que la confidentialité de l’échange avec le médecin n’était pas assurée (17% en 2020). Ce qui frappe chez ces français insatisfaits de la TLC est la part importante des insuffisances techniques (58%). Il y a donc une marge importante d’amélioration dans le champ technologique de la TLC.

 

En résumé, chacun des sondages apporte la marque du demandeur. Le sondage Odoxa, demandé par l’ANS, donne beaucoup d’informations sur les attentes des patients et des professionnels de santé dans la pratique de la TLC. Ce sondage est en phase avec les recommandations de l’Assurance maladie. Il mériterait d’être refait pour mieux connaître l’impact de la période Covid-19 sur les résultats de novembre 2019. Les autres sondages sont également intéressants pour connaître les attentes des citoyens et des patients. Il est toutefois frappant de retrouver essentiellement des motifs de nature sociétale (en particulier le « gain de temps » tant pour le patient que pour le médecin, la quasi-immédiateté du rendez-vous avec les plateformes, etc.) pour accéder à une TLC.

On retiendra aussi que la TLC est une pratique « générationnelle » intéressant les médecins généralistes qui sont âgés de moins de 50 ans et dont la moitié continue de la pratiquer après le confinement. La TLC ne remplace pas la consultation en présentiel lorsque la personne perçoit un problème de santé qu’elle juge inquiètant. Les 2/3 des français suivront les recommandations de leur médecin traitant pour réaliser une TLC.

Alors que les personnes âgées étaient majoritairement réticentes à la TLC dans les sondages qui ont précédé l’épidémie, elles sont devenues plus adhérentes pendant le confinement et semblent le rester depuis le déconfinement, comme le note l’Assurance maladie. Probablement que la persistance de l’épidémie et du risque de formes graves chez les personnes âgées expliquent cette adhésion « forcée » à un mode de suivi médical à distance qui les protège d’une contamination. Les médecins généralistes l’ont compris et doivent offrir à ces personnes âgées des TLC de qualité en utilisant des outils numériques sécurisés.

 

 


 

Pierre SIMON

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Nous remercions vivement le Docteur Pierre SIMON (Medical Doctor, Nephrologist, Lawyer, Past-president of French Society for Telemedicine) , auteur d’un ouvrage sur la Télémédecine,  pour partager son expertise professionnelle pour nos fidèles lecteurs de ManagerSante.com


Biographie du Docteur Pierre SIMON :
Son parcours : Président de la Société Française de Télémédecine (SFT-ANTEL) de janvier 2010 à novembre 2015, il a été de 2007 à 2009 Conseiller Général des Etablissements de Santé au Ministère de la santé et co-auteur du rapport sur « La place de la télémédecine dans l’organisation des soins » (novembre 2008). Il a été Praticien hospitalier néphrologue de 1974 à 2007, chef de service de néphrologie-dialyse (1974/2007), président de Commission médicale d’établissement (2001/2007) et président de conférence régionale des présidents de CME (2004/2007). Depuis 2015, consultant dans le champ de la télémédecine (blog créé en 2016 : telemedaction.org).
Sa formation : outre sa formation médicale (doctorat de médecine en 1970) et spécialisée (DES de néphrologie et d’Anesthésie-réanimation en 1975), il est également juriste de la santé (DU de responsabilité médicale en 1998, DESS de Droit médical en 2002).
Missions :accompagnement de plusieurs projets de télémédecine en France (Outre-mer) et à l’étranger (Colombie, Côte d’Ivoire).

 


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Docteur Pierre SIMON

Medical Doctor, Nephrologist, Lawyer, Past-president of French Society for Telemedicine, Past-CGES French Ministry of Health Praticien Hospitalier en néphrologie pendant près de 35 ans, il s'est intéressé a la Télémédecine des le milieu des années 90 en développant une application de Télémédecine en dialyse, devenue opérationnelle en 2001. Cette application a été évaluée par la HAS en 2008-2009 (recommandations publiées en janvier 2010). Après avoir co/signe le rapport ministériel sur "La place de la Télémédecine dans l'organisation des soins", avec Dominique Acker lorsqu'il était Conseiller Général des Etablissements de Sante (2007-2009), il a été, de janvier 2010 à décembre 2015, président de la SFT-ANTEL Société savante de Télémédecine, qui regroupe plus de 400 professionnels de santé, médecins et non médecins ( infirmiers, pharmaciens, etc.). et dont l'objet est de promouvoir et soutenir les organisations nouvelles de soins structurées par la Télémédecine, apportant la preuve d'un service médical rendu aux patients. La SFT-ANTEL organise chaque année un Congres européen de Télémédecine et a crée un journal de recherche clinique en Télémédecine ( Européan Research in Télémédecine) publie par Elsevier.

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