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Comment affiner la connaissance de soi pour accroître son intelligence relationnelle & émotionnelle ? Eugénie THEVENON nous propose une immersion sur ce sujet. (Partie 2).

Nouvel article rédigé par notre experte, Eugénie THEVENON, Infirmière en santé mentale,  coach professionnelle certifiée, formée à l’école de coaching Linkup Coaching (Accrédité EMCC Praticien Senior, European Quality Award – EQA) et spécialisée en thérapie brèves, elle est accompagnatrice au changement. 

N°24, Mai 2023

Nous avons vu dans l’article précédent les grandes lignes de l’intelligence émotionnelle, les compétences qu’elle sous-tend et nous avons zoomé sur les différents types d’émotions pour affiner la lecture de ce qu’il se passe intérieurement en nous. J’ai aussi partagé avec vous quelques actions à mettre en place pour améliorer la conscience de soi au niveau émotionnel.

Continuons dès à présent avec la présentation de quelques outils pour affiner la connaissance de soi, et avancer vers plus d’intelligence relationnelle.

L’index de computation  

C’est une grille de lecture utilisée en PNL qui représente les liens de causes à effets entre les mécanismes d’expression internes et externes d’un individu. Les interactions systémiques qui relient nos pensées à nos émotions à nos comportements. Ce sont des fonctionnements inconscients très rapides.

  • Les processus internes: les croyances (ce que je crois au sujet d’un sujet, les conclusions que j’ai tiré à la suite des expériences que j’ai vécu) les valeurs (ce qui est importants pour moi). Nos pensées : les images, nos représentations internes, notre dialogue intérieur…
  • Les émotions: ce que nous ressentons (confère 1ère partie). .
  • Voyons les comme des voyants physiologiques qui s’allument pour nous donner des indications sur la satisfaction ou non de nos besoins. Elles nous donnent des repères par rapport à notre grille de valeurs et nos croyances intérieures. Les croyances et les valeurs constituent le squelette de l’identité d’une personne.
  • Les comportements: les actions que nous mettons en place, qui sont intimement liés et mus par nos émotions, et nos processus internes.

Le schéma ci-dessous nous montre comment tout ceci est relié :

Les émotions viennent guider notre pensée. Ainsi, si je me sens triste, il est tout à fait normal que mon « cerveau » produisent des pensées en adéquation avec mon état intérieur. Ma météo intérieure influence directement la couleur de mes pensées et les comportements que j’adopte.

A travers les états plaisants et déplaisants qu’elles induisent physiquement lorsqu’elles émergent dans notre corps, les émotions nous permettent d’adapter nos comportements lorsque nous sommes en lien avec nous-même et que nous comprenons les messages qu’elles délivrent (confère première partie).

Les pensées que je nourris influencent également directement mes émotions. Elles sont étroitement liées à mes croyances et mes valeurs.

Elles représentent ma réalité et non « la réalité ». Ainsi chaque personne a un système de pensées qui diffère du mien et du vôtre.

Mes pensées sont ce que je me dis au sujet de ce que je vis par rapport à ce que j’ai appris et ce que je crois. Mon cerveau sélectionne les informations extérieures qui viennent valider ma carte du monde intérieure, parce que c’est ce qu’il connait.

La singularité de la personne

Chaque personne au cours son développement a une empreinte unique dans l’expression de sa personnalité. Elle a une vision du monde évolutive et singulière teintée de sa culture, son éducation, ses expériences et ses représentations (…).

De ce fait, ce que l’autre nous dit est l’expression de ce qu’il ressent, voit, et entend à travers le prisme de ses filtres, de ses valeurs et de ses croyances. En deux mots « son expérience ».

Dans cette continuité, ce que nous ressentons pensons et vivons est notre expérience en lien avec l’angle de vue que nous posons sur une situation. C’est l’expression de notre modèle du monde, notre expérience en somme.

Faire preuve d’intelligence dans l’interaction :

C’est s’ouvrir aux différences par un accueil bienveillant et empathique de notre vérité intérieure et de la vérité intérieure de l’autre en composant avec les deux.

Si l’individu en face de moi est en colère, au fond de lui il a forcément de bonnes raisons. Si je suis en colère, j’ai aussi de très bonnes raisons.

Cela implique :

  • D’être à l’écoute de son propre vécu et celui de l’autre.
  • D’entrer dans une attitude mature et de sortir du jeu de « qui a raison et qui a tort »
  • D’entrer dans une attitude curieuse avec une réelle volonté de comprendre ce qu’il se passe pour l’autre en l’aidant à mettre du sens.

Pour une écoute active de notre interlocuteur, il importe de se distancier l’espace d’un instant de son cadre personnel de références pour entrer progressivement en contact avec celui de l’autre. Se mettre dans une posture d’accueil de ce qui se vit ici et maintenant.

On peut voir la rencontre de l’autre comme une forme de tourisme :

« Le tourisme de l’humain »

Lorsque je visite un nouveau pays, je découvre sa culture et ses spécificités à travers sa gastronomie, ses épices, ses couleurs, ses odeurs, son accent, ses reliefs, son langage…  À chaque rencontre, dans un échange je peux choisir d’enfiler une casquette de curiosité, et m’ouvrir comme je le ferai en voyage, à la singularité du paysage de la carte du monde de l’autre.

Lorsqu’une personne se sent accueillie authentiquement, elle manifeste la plupart du temps à son tour par réciprocité de la curiosité.

La contagion émotionnelle

La contagion émotionnelle est le transfert rapide et inconscient d’états affectifs d’un individu à un autre. Ce mimétisme est une composante fondamentale de la proximité sociale pour renforcer les liens. Il a joué un rôle dans la survie des premiers groupes humains permettant d’alerter rapidement d’un danger via la transmission immédiate de la peur aux autres membres du groupe. Ce processus de résonance émotionnelle est rendu possible grâce aux neurones-miroirs.

Ainsi l’état intérieur d’une personne influence l’espace de la relation et ce de manière très inconsciente par contagion émotionnelle.

La qualité de la relation dépend aussi des émotions que nous partageons, et ce quel que soit l’environnement dans lequel nous évoluons. Vivre et partager des moments difficiles resserrent les liens existants et soudent les gens quand le contexte laisse de la place à chacun. Je pense à certains services de soins difficiles ou les équipes sont très soudées.

Des êtres humains qui vont bien notamment sur leur lieu de travail créeront plus facilement une ambiance groupale agréable d’autant que les dynamiques relationnelles induites en partie par le management et l’institution sont saines.

Des personnes constamment en colère même si elles ont de bonnes raisons de l’être induisent qu’elles le veulent ou non dans le groupe une ambiance plus pesante. Un manager envahit par son stress même s’il fait au mieux pour ne pas le répercuter sur son équipe le partagera en partie quand même. Quelqu’un de souriant, apportera du sourire à son entourage.

Quelle différence ressentez-vous lorsque quelqu’un vous accueille avec un sourire bienveillant, et à l’inverse froidement en faisant une tête de six pieds de long ou en étant agacé ?

Allons encore un peu plus loin. Qu’est-ce que cela change, si vous vous sentez vous même agacé, triste, déçu et qu’une autre personne vous accueille de manière bienveillante ?

Imaginez une infirmière qui rentre dans votre chambre avec le sourire et une autre qui semble en colère….

Ce qui est intéressant, c’est que même si je n’ai pas la main mise sur le comportement et le ressenti de l’autre, je peux influencer son état interne et sa réceptivité en choisissant de modifier la posture que j’adopte.

Quelques pistes introspectives :

Quelles émotions nourrissez-vous intérieurement au quotidien ?

Quelles émotions vivez vous sur votre lieu professionnel ?

Au sein de votre équipe de travail ?

L’intelligence relationnelle par la communication interpersonnelle :

Les protagonistes de l’interaction sont co-écrivains et co-responsables de la relation :

  • Manager / Collaborateur
  • Soignant / Patient
  • Parent / Enfant
  • Conjoint / Conjoint
  • Enseignant / Étudiant
  • Instituteur / Écolier
  • Institution / Salarié
  • Société / citoyen…

Chacun a une part de responsabilité dans la qualité de la relation.

L’être humain est ainsi fait qu’il perçoit intuitivement ce qui n’est pas dit. Ainsi si vous ressentez de l’animosité pour quelqu’un inconsciemment cette personne le capte d’une manière ou d’une autre.

Les voyants émotionnels qui s’allument intérieurement sont souvent en lien avec nos représentations, nos croyances et nos valeurs.

Plus les représentations de deux personnes sont éloignées plus il est peut-être difficile de se lier sur le plan relationnel notamment si l’espace relationnel n’est pas sécure.

Si une personne a un schéma d’attachement insécure avec une estime de soi fragile il est probable qu’elle soit insécurisée par la différence et que des réflexes de préservation inconsciente comme une forme de rejet ou de fuite de la relation se mettent en place et s’expriment.

Adopter une posture d’ouverture à l’autre est étroitement lié à une forme de sécurité intérieure. Si je me sens confiant et que mon estime de moi est solide, je vais plus facilement faire preuve d’ouverture et de curiosité à la différence.

L’écoute et la bienveillance sont des leviers puissants pour impacter le champ relationnel et créer un espace de confiance. Questionner ce qu’il se passe pour l’autre et l’accompagner à verbaliser est source d’apaisement de la charge émotionnelle vécue intérieurement. Une fois qu’une personne se sent entendue dans son émotion elle est plus encline à être à l’écoute de l’autre par réciprocité car elle a retrouvé une forme de disponibilité par la verbalisation. 

Pour créer le rapport à l’autre (posture enseignée en PNL qui favorise le lien de confiance pour créer la relation) la synchronisation est une méthode facilitante et aidante.

Je prends le temps d’observer l’autre pour me synchroniser à sa posture et à ses rythmes (respiration, débit de paroles, volume sonore, ton…). Lorsque je m’harmonise à son rythme en me synchronisant à lui, nous nous ressemblons davantage. Inconsciemment ces ressemblances apportent un espace plus sécure à la relation. La confiance peut émerger et ouvrir des échanges de meilleure qualité.

L’être humain : un monde perceptif subjectif

Les êtres humains sont imprégnés de subjectivité et de biais cognitifs qui peuvent être des obstacles dans la qualité relationnelle. Je vous propose d’identifier quelques processus de distorsions qui font que la relation à l’autre peut être limitée et limitante.

Le questionnement et l’expression de soi par la mise en mots de nos vécus et pensées sont une des clés pour clarifier et valider ou invalider nos scénarios imaginaires intérieurs.

  • La lecture de pensées : processus dans lequel nous projetons nos critères personnels et pensons savoir ce que l’autre pense, par pseudo déduction, par analyse, par habitude… Nous créons ainsi des théories imaginaires et fantasques… Qui ne sont que des théories dans la mesure où nous ne sommes pas dans la tête de l’autre et que dans bien des cas nous ne vérifions pas ce que nous pensons au sujet de ce que l’autre pense… 

Questionnement : Mais qu’est ce qui t’amène à penser ça ?

 

  • Équivalence complexe : créer un lien logique entre deux éléments qui n’en ont pas forcément. Mon chef ne m’a pas dit bonjour, alors il ne m’aime pas.  Questionnement : Qu’est ce qui prouve ce que tu avances ? Comment sais-tu cela ?

 

  • Présupposition : anticiper de façon imaginaire une situation et/ou un élément implicite pour lui donner du sens. Exemples : excusez-moi de vous déranger. S’il savait cela, il agirait de cette manière.  Si je lui demande telle chose, il va me dire non.

Questionnement : Et finalement comment sais-tu cela ?

Intelligence émotionnelle : en résumé de quoi parlons-nous ? 

Nous parlons d’un ensemble de compétences cognitives, émotionnelles et relationnelles qui permettent un savoir être pour créer un équilibre homéostatique dans sa relation à soi et à l’autre à travers des interactions saines, ouvrant ainsi un champ commun de création de possibles. L’intelligence émotionnelle augmente le leadership.

Être intelligent émotionnellement :

  • C’est savoir communiquer. Avoir une fine lecture intérieure de ce qui nous anime et une mise en mouvement vers l’extérieur à travers la juste mélodie des mots. C’est transformer ses émotions, ses pensées en mots et les communiquer sainement avec assertivite.
  • C’est savoir se remettre en question et reconnaître lorsque l’on se trompe. L’erreur fait partie intégrante du processus d’apprentissage. L’enfant avant de réussir à marcher tombe à de multiples reprises, et il progresse avec chaque chute. Lorsqu’elle est mise à profit de manière constructive, l’erreur est un puissant levier de performance.
  • C’est prendre ses responsabilités dans une situation donnée.
  • C’est aussi savoir dire non et choisir.
  • Être authentique et créer la confiance.
  • Incarner ce que l’on dit, pour pouvoir inspirer et influencer positivement les autres. Imaginez-vous allez chez le dentiste et que celui-ci ait une dentition noire et complètement cariée… Allez-vous vous sentir à l’aise en confiance et en sécurité pour lui confier votre bouche ?
  • Rayonner ce que l’on est, et le partager.

Si elle n’a pas appris l’affirmation de soi saine mais d’autres stratégies relationnelles adaptatives à son environnement et au contexte relationnel, dans lequel elle a évolué elle peut adopter :

  • Des postures de négation de soi et de ses besoins (fuite/soumission abandon de ce qui est important pour soi)
  • De la manipulation de l’autre en mettant du flou pour atteindre ses objectifs et répondre à ses besoins sans se soucier de ce que veux l’autre et de ce qui est bon ou pas pour lui.
  • De l’agressivité à travers des attitudes d’attaque et une position de domination pour prendre le pouvoir sur l’autre et le soumettre à sa volonté.

Les conséquences – lorsque l’on sort de situations à caractère urgent qui nécessitent ces modes relationnels pour préserver sa vie et son intégrité – sont fâcheuses puisqu’il y a au moins un perdant dans l’espace relationnel et que la qualité du lien est abimée.

Zoom sur l’assertivité :  

Origine et définition

Le terme « Assertivité » vient du verbe anglais «to assert», qui signifie affirmer, défendre ses droits, défendre son opinion. Ce concept est initié aux États Unis par le psychanalyste new-yorkais Andrew Salter, qui s’inspire des travaux de Pavlov.

Il est développé en France par Dominique Chalvin et Eric Schuler. Salter utilise le terme d’extériorisation de soi pour englober l’expression de toutes les émotions d’un individu dans les situations courantes de la vie quotidienne.

Pour Salter la force et la réussite globale d’une personne se caractérisent par la facilité avec laquelle elle s’extériorise dans différentes situations.

Le concept d’affirmation de soi, appelé encore assertiveness, se développe au moment de l’après-guerre du Vietnam, avec l’apparition du concept égalitaire. Les hommes sont égaux, les relations humaines doivent l’être à leur tour.

Au départ l’affirmation de soi était utilisée pour des raisons sociales et politiques. Il s’agissait d’aider les minorités à se faire entendre. Puis peu à peu, elle s’est étendue dans le domaine de la santé mentale, en psychothérapie, dans le milieu médico-social, et professionnel.

L’assertivité s’apprend, elle concerne tout le monde (parents, enfants, adolescent, professionnels, cadres, managers, dirigeants…) et est applicable dans tous les domaines de vie. Elle favorise une communication efficace dans les groupes sociaux, un réel partage et à ce titre, s’adresse de manière plus générale à la société.

L’adaptation sociale est au cœur de l’équilibre de chacun. L’objectif de l’assertivité est de rendre les rapports humains plus harmonieux, de respecter l’homme dans son identité. Elle participe ainsi à l’individuation de l’être, à la libération et au développement du potentiel humain.

Être assertif c’est être capable d’utiliser deux qualités :

– l’affirmation de soi : être capable de se dire de manière authentique

– le respect d’autrui : prendre l’autre en considération dans son entier. Cela sous-entend notamment un développement psychologique mature ou l’altérité existe dans la structure psychique de la personne, et des compétences d’empathie émotionnelle et cognitive.

Être assertif c’est se respecter : être à l’écoute de ses droits, de ses désirs, s’exprimer directement sans détour, savoir dire oui quand on pense oui et non quand on pense non. C’est aussi respecter l’autre dans ses propres droits, désirs, souhaits, idées, opinions, et accepter que l’autre puisse nous refuser quelque chose… Cette notion d’équilibre et de respect mutuel des droits, est gage de rencontres authentiques de qualité dans la communication interpersonnelle.

L’affirmation de soi se construit autour d’une égalité entre l’autre et soi-même. Dans l’espace relationnel, c’est du « gagnant/gagnant ».

 

En conclusion  

Nous parlons ici d’intelligences émotionnelle et relationnelle à une dimension « interhumaine », élargissons maintenant la réflexion et ouvrons notre questionnement à un niveau supérieur.

Montons quelques barreaux de l’échelle, prenons de la hauteur, et déployons notre vision à la dimension de l’organisation.

L’organisation aujourd’hui est devenue dans bien des cas une machine à produire qui doit être performante et rentable quoiqu’il en coûte, détériorant par ricochets son efficience, sa qualité, sa propre richesse, les conditions de travail et son personnel.

Et si penser une organisation intelligente émotionnellement et humainement commençait par :

– Retrouver du sens et du bon sens ?

– Créer de la sécurité dans les espaces professionnels ?

– Créer de la sécurité dans les espaces relationnels dans les équipes et avec les hiérarchies ?

– Remettre l’humain au centre du fonctionnement de l’organisation ?  

– Lui redonner son caractère humain intelligemment sensible avec des potentialités et aussi des limites, en respectant et en protégeant son intégrité physique, psychique et émotionnelle ?

– Le considérer (et ce peu importe la fonction qu’il occupe dans l’organisation) comme un rouage important indissociable d’un mécanisme horloger complexe composé de multiples autres pièces imbriquées les unes aux autres qui compose un « tout bien plus grand », auquel il est nécessaire de porter attention et de prendre soin pour le bon fonctionnement et l’épanouissement de ce « tou(t)(s) bien plus grand » qu’est l’organisation ?

– En somme un terreau organisationnel intelligemment humain, avec un cadre sain et des limites établies pour mener à bien ses missions définies ?

Je vous remercie pour votre fidélité, au plaisir de vous retrouver lors d’un prochain article…

Nous remercions vivement Eugénie THEVENON, Infirmière en santé mentale,  coach professionnelle certifiée, formée à l’école de coaching Linkup Coaching (Accrédité EMCC Praticien Senior, European Quality Award – EQA) et spécialisée en thérapie brèves, elle est accompagnatrice au changement, pour partager son expertise professionnelle auprès de nos fidèles lecteurs de ManagerSante.com

Biographie de l'auteure

Eugénie THEVENON , Infirmière en Santé Mentale depuis 2010, exerce dans différents services, notamment en centre de réinsertion psychosociale en santé mentale, en service d’admissions psychiatriques ainsi qu’aux urgences.
Elle intègre l’école de coaching Linkup Coaching (Accrédité EMCC Praticien Senior, European Quality Award – EQA) et obtient un Master 2 en se spécialisant en communication interpersonnelle à l’assertivité.
Elle poursuit ensuite sa route avec la PNL (programmation neuro linguistique) et obtient le titre de maître praticien (certifiée NLPNL et INLPTA).
Sur son chemin, Eugénie rencontre l’hypnose et se forme à l’Arche, école réputée de Kévin Finel. Elle complète sa caisse à outils avec de précieuses clefs, l’hypnose et aussi le RITMO (déclinaison de l’EMDR) de Lili Ruggieri.
Elle a également ouvert son cabinet Ter’Happy, qui a pour objectif d’aider les personnes à créer par eux même, grâce à leur ressources intérieures, le changement et l’apaisement auxquels ils aspirent.

[REPLAY DE LA 8ème Table ronde de NOTRE   COLLOQUE DE MANAGERSANTE.COM

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youtube.com/c/ManagerSante
Eugenie THEVENON

Eugénie THEVENON, Infirmière en Santé Mentale depuis 2010, exerce dans différents services, notamment en centre de réinsertion psychosociale en santé mentale, en service d'admissions psychiatriques ainsi qu’aux urgences. Elle intègre l'école de coaching  Linkup Coaching (Accrédité EMCC Praticien Senior, European Quality Award - EQA) et obtient un Master 2 en se spécialisant en communication interpersonnelle à l'assertivité. Elle poursuit ensuite sa route avec la PNL (programmation neuro linguistique) et obtient le titre de maître praticien (certifiée NLPNL et INLPTA). Sur son chemin, Eugénie rencontre l'hypnose et se forme à l'Arche, école réputée de Kévin Finel. Elle complète sa caisse à outils avec de précieuses clefs, l'hypnose et aussi le RITMO (déclinaison de l'EMDR) de Lili Ruggieri. Elle a également ouvert son cabinet Ter’Happy, qui a pour objectif d'aider les personnes à créer par eux même, grâce à leur ressources intérieures, le changement et l'apaisement auxquels ils aspirent.

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2 réponses

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article, actuellement en master Mees et diplome de cadre, je réalise un mémoire sur ce sujet. Votre article confirme mes hypothèses et mes choix professionnels.

    1. Avec plaisir, je suis contente si ces partages vous ont apporté.
      Bien à vous,
      Eugénie Thevenon.

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