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Pourquoi est-il nécessaire de « travailler à armes égales » ? Marie-Pezé nous en expose les raisons principales

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Article rédigé par Marie PEZE,  Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles à partir de son ouvrage paru aux éditions « Travailler à armes égales ». aux Editions Pearsons (2011), dont les extraits publiés de cet ouvrage ont reçu l’aimable autorisation de son auteur (disposant des droits) pour les lecteurs de ManagerSante.com® 


N°28, Février 2020


On entoure souvent d’une aura prophétique un écrit qui donne un nom à ce qui n’en avait pas encore. Le livre de Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral : la violence perverse au quotidien [1], publié en 1998, mit le feu aux poudres dans notre société en posant un mot sur un climat négatif sans précédent dans le monde du travail. M algré la grande richesse des recherches françaises sur les rapports entre santé et travail [2], c’est d’évidence la notion de harcèlement moral qui a soudainement envahi tous les discours.

La prise de parole publique et médiatisée de nombreuses « victimes », la création d’associations, puis de consultations spécialisées, la promulgation rapide d’une loi (janvier 2002), demeurent une première dans l’histoire du droit du travail. Une loi au pénal signifiait fortement que toute une société était atteinte. Une loi qui venait du peuple, des citoyens, d’« en bas ». Une notion psychologique devenait un délit et provoquait l’émergence civique d’un malaise profond dans les rapports de chacun d’entre nous au travail, mouvement que n’avaient pas réussi à déclencher les nombreux cliniciens et chercheurs français sur la question.

L’intuition clinique de Marie-France Hirigoyen correspond au processus connu qui fait que, dans certains lieux, à certaines croisées des chemins, quelques-uns s’aventurent, « zoomant » sur un aspect du réel qu’ils nomment et, par ce nom, rendent plus intelligible, ou tout au moins dicible, l’expérience vécue par beaucoup.

Tous les salariés criaient alors :

« Je suis harcelé ! – Prouvez-le », leur répondait-on. « Nous sommes stressés ! – Tout le monde l’est ! » leur rétorquait-on.

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Insuffisance tragique de la seule plainte individuelle.

Du contenu de la plainte d’abord, centré sur la psychologie du couple bourreau/victime. Du pouvoir d’action de cette plainte ensuite, depuis toujours signe de fragilité personnelle, surtout quand elle n’évoque pas l’activité de travail et ses conditions. La plainte individuelle est immédiatement renvoyée à l’histoire personnelle, aux difficultés intimes. Quelqu’un se plaint de quelqu’un : un chef, un cadre, un collègue. Dans la description de ses difficultés, il fait l’impasse sur son travail, s’en tient mordicus à une histoire de personnes, de caractères, de méchanceté. Et le conflit se résume à un conflit de personnes. Or, on le verra tout au long de ce livre, c’est dans le travail lui-même que gît la vérité de nombreuses situations

de souffrance. Si le travail peut faire souffrir, c’est d’abord parce qu’il est porteur de nombreuses promesses. Promesse de l’utilisation et de l’amplification de ses savoir-faire, des pouvoirs de sa sensorialité, de sa motricité, de ses facultés cognitives, bref de son corps. Promesse d’accomplissement de soi par le regard des autres sur son travail et de la construction identitaire qui en découle. Promesse d’émancipation sociale par l’autonomie financière, d’accès à la maturité par le dépassement de la dépendance aux parents. Promesse d’arriver à transmuer la souffrance de certaines failles, de certains chaos infantiles en oeuvre originale.

En fait, la richesse du travail se trouve essentiellement dans l’écart entre le travail tel qu’on nous demande de le faire, dit travail prescrit, et tel que nous l’exécutons, dit travail réel. Dans cet écart se déploient toute notre énergie personnelle, notre créativité, notre technicité et les valeurs éthiques nécessaires au beau travail, fait pour et avec les autres.

Avec les autres, car le travail est aussi promesse de l’apprentissage du vivre ensemble, condition de la construction de la coopération et de la solidarité. L e monde du travail est l’espace social qui nous oblige à sortir de nous-mêmes, à interagir, partager et nous confronter avec tous les autres.

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Travailler, c’est se travailler et travailler ensemble. Première difficulté majeure : le travail s’éprouve plus qu’il ne se décrit.

Qui d’entre nous sait décrire son travail ? C’est une donnée complexe, à l’interface de la technique, de la science, de l’ergonomie, de l’économie, de la loi, des choix éthiques de notre société, de la médecine, de la psychologie individuelle, de la sociologie, etc. Pour le comprendre, il faut convoquer tous ces savoirs.

Celui qui travaille, seul sur le terrain, ne possède pas toutes ces sciences. M ais il possède la connaissance du travail par corps. Il travaille, pense-t-il, sans y réfléchir, de manière réflexe. En fait, il est habité par le travail. L e travail est déposé, enfoui, sédimenté dans ses gestes, dans sa mémoire. Au travers des divers apprentissages, des postes occupés, ces gestes de métier, mille fois répétés et ajustés, nouent des liens étroits entre l’activité du corps et les savoirs techniques d’un corps de métier.

C’est ainsi que chaque travailleur transmet par son corps l’histoire de son travail. Par son corps physique, mais aussi par son deuxième corps, dit subjectif. C’est parce que le travail est porteur de toutes ces promesses qu’il peut, dans des conditions négatives, être source de souffrances spécifiques, de destructivité massive, incompréhensibles de l’extérieur. Et souvent de l’intérieur, pour celui qui souffre.

L’intuition qui a poussé les cliniciens de terrain à créer les premières consultations « Souffrance et Travail » il y a quinze ans s’appuyait sur la perception chez les patients de tableaux cliniques inhabituels, d’une intensité féroce.

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Tableaux de temps de guerre – or, nous étions en 1995. Ce fut la seconde difficulté : faire comprendre à nos collègues cliniciens que nos patients présentaient des symptômes psychologiques spécifiques, en réaction à ce qu’ils avaient subi sur leur lieu de travail. Les patients arrivaient en état de sidération majeure, le regard effrayé, et ne savaient rien dire d’autre que : « Je suis harcelé

L’utilisation des approches psychologiques habituelles pouvait devenir une véritable maltraitance théorique. Les patients s’accusaient déjà bien assez de leur faiblesse sans y ajouter l’hypothèse de leur masochisme, sur lequel, s’il existait, il serait bien temps de revenir plus tard. Il s’agissait déjà de pointer les rapports de domination dans le monde du travail, la subordination liée au contrat de travail qui fait du salarié la « partie faible ».

Il fallait surtout revenir aux temps constructifs où leur travail se passait bien, leur apportait incontestablement du plaisir. Leur laisser du temps, beaucoup de temps, plusieurs heures, pour décrire très précisément leur activité de travail, ce qui semblait avoir le pouvoir de les apaiser, de les ramener assez étonnamment sur leurs deux pieds.

Bientôt, avec un peu de méthode dans nos entretiens, nous avons su les aider à reconstruire chronologiquement le moment où les conditions d’exécution de leur travail avaient basculé, jusqu’à rendre le travail difficile, abîmé, infaisable. Et jusqu’à les rendre malades.

Avec cette méthodologie et la constitution d’un réseau pluridisciplinaire réactif [3], les sortir d’affaire est devenu possible.

Les parcours des premières consultations ont été solitaires car personne dans la communauté médicale ne partageait notre point de vue. Si nous n’avions pas su construire très vite un réseau et un groupe de réflexion[4], nous n’aurions pas tenu.

En 2004, alors que le nombre de consultations s’était encore accru pour répondre à l’aggravation de la santé des salariés, revisitant ces longues années de pratique clinique et pressentant de plus graves violences à venir, nous avons décidé d’ouvrir nos consultations aux cinéastes. De saisissants documentaires sur les conséquences physiques et psychologiques des nouvelles organisations du travail ont été réalisés : Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, de Sophie Bruneau et Marc Antoine Roudil  [5]; J’ai très mal au travail, de Jean-Michel Carré ; puis la trilogie La Mise à mort du travail, de Christopher Nick, Jean-Robert Viallet et Alice Odiot, en octobre 2009, montrant sans détour le poids de la macroéconomie sur l’organisation du travail.

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Les événements ont tragiquement donné raison à notre perception de la situation. Il a fallu atteindre un nombre de suicides étonnant, concentré dans quelques entreprises, pour qu’on s’émeuve enfin et que l’on voie se multiplier les unes des journaux, se réunir plusieurs commissions parlementaires (dont les rapports, on le sait, sont allés encombrer les tiroirs), s’organiser des visites guidées dans les entreprises touchées. Des sites Internet ont été dédiés aux circonstances.

  • Des bras de fer théoriques ont eu lieu entre chercheurs, pour trouver les causes : harceleur pervers, bon et mauvais stress, organisation du travail pathogène…
  • Des bras de fer commerciaux ont surgi car la souffrance au travail est un marché juteux. De savants calculs statistiques ont visé à dédramatiser : « Mais c’est un chiffre normal ! »
  • Des bras de fer idéologiques et stéréotypés ont empêché la perception des problèmes réels, ruinant toute possibilité de dialogue social : la croyance que le droit du travail français empêche le développement économique, la croyance dans la paresse du salarié français, pourtant l’un des plus productifs au monde…

La souffrance au travail a désormais envahi le paysage, jusqu’à la nausée. Les cliniciens des consultations spécialisées y sont pour quelque chose. Ils ont porté une parole que nul ne pouvait ou ne voulait entendre. Il fallait montrer la face obscure du travail derrière les spots braqués d’abord sur le seul stress, puis sur le harcèlement moral. Comme l’évoque Cynthia Fleury citant Gorgio Agamben [6] :

« Le contemporain est celui qui regarde l’obscurité comme une affaire qui le regarde et n’a de cesse de l’interpeller, quelque chose qui, plus que toute lumière, est directement et singulièrement tourné vers lui. Contemporain est celui qui reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps. » Il ne faut pas détourner les yeux, même si ce que nous voyons nous accable quelquefois.

Parce que nous savons que le travail est un puissant moteur individuel et social, il nous paraissait important d’en montrer la face douloureuse, surtout là où nous exerçons, dans les hôpitaux et dans les tribunaux. Nous nous devions de le faire.

Mais à trop donner à voir son versant négatif, on ne présente plus le travail que comme un fardeau, un lieu de douleur, ce qui n’est pas notre position. De l’approche victimologique, donc la recherche du pervers, à la dénonciation des organisations du travail pathogènes, jusqu’aux accords anti-stress, anti-violence, anti-risques psychosociaux, ce qui est mis en place ne fait pas pour nous le tour de la question de ce que l’on appelle « le travailler » [7]. Ce terme, qui renvoie à d’autres substantifs comme «le boire » ou « le manger », correspond à l’expérience ordinaire du corps au travail quand ce[8] travail construit le sujet.

Voilà pourquoi, pour faire suite au premier livre de Marie Pezé, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés , qui couvrait dix ans de travail de terrain, il est apparu essentiel de transmettre nos outils, nos savoir-faire. D’autant qu’il peut s’avérer tentant pour certains (chefs d’entreprise, cadres, salariés, thérapeutes, consultants), défensivement ou stratégiquement, de dénier la réalité et de tenir un discours léger, se contentant de parler du mieux-être au travail, en donnant des recettes.

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Mais le maillon essentiel de résistance à mobiliser demeure le sujet qui travaille.

Chacun de nous s’est-il vraiment saisi, à son niveau individuel, de la dégradation de son travail ? Sommes-nous quittes de nos petits silences quotidiens, de nos petites cécités, de nos têtes tournées ailleurs quand il faudrait regarder ? Sommes-nous indemnes de nos petits consentements ? Un salarié docile oppose l’efficacité de son dressage à l’action critique. Nous pensons que se trouvent peut-être là de puissantes marges d’action à conquérir.

Bien sûr, l’empêcheur de tourner en rond peut se retrouver seul face aux autres et risquer gros. Nous le verrons avec chacun des patients décrits dans ce livre. Résister à un ordre qu’on trouve inopérant ou injuste n’est pas simple. Il est arrivé à chacun d’entre nous de baisser les bras, de perdre courage. Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, un seuil mélancolique, dit la philosophe Cynthia Fleury [9]. De même, chaque individu connaît cette phase d’épuisement et d’érosion de soi où lutter, se battre perd son sens.

La peur au travail a été si savamment distillée par les guides de management que  nous en sommes, à tous les niveaux hiérarchiques, les courroies de transmission. Il règne dans ce pays une conviction managériale reposant sur la certitude qu’un salarié heureux risquerait de s’endormir et qu’il faut entretenir sa « précarité subjective»[10], l’empêcher de se stabiliser dans son travail, spatialement, géographiquement, émotionnellement, collectivement. L’utilisation individualisée des entretiens d’évaluation, la désagrégation des collectifs, la masse grandissante des chômeurs, la vision des SDF y contribuent. L’invisibilité de cette peur sociale organise la société du consentement, de la capitulation, du mépris de soi et des autres. La peur organise l’adhésion à des mises au ban pour sauver sa peau, sa place. Il faut pouvoir surmonter sa peur. Peur de ne pas y arriver, de perdre son travail.

Pour surmonter sa peur, il faut d’abord la comprendre : savoir de quoi on a peur, comment on nous fait peur, comment on construit la solitude au travail. La peur que nous éprouvons tous, à un moment ou à un autre, se nourrit de la solitude entretenue, de l’absence de la possibilité même de délibération autour du travail, sur la manière dont on se débrouille avec lui. Sur les entorses nécessaires aux procédures, aux normes. Sur les impasses, les échecs et les difficultés que nous rencontrons.

C’est pourquoi […] la clinique du travail et à sa méthodologie spécifique « sont essentielles » (NDLR), telle qu’elle est pratiquée dans les consultations de Marie Pezé, docteur en psychologie, exper près la cour d’appel de Versailles, et de Nicolas Sandret, Mirtmo [11], praticien attaché à la consultation de pathologies professionnelles au centre hospitalier intercommunal de Créteil.

Surmonter sa peur commence par savoir quoi dire collectivement et donc par les échanges sur le travail avec les collègues, le collectif, l’équipe. M ais dans un monde de polyvalence, de turn-over, de délocalisation, où se construisent les équipes ?

Surmonter sa peur, c’est aussi connaître ses droits. Ce livre s’appuiera donc sur la lecture spécifique du droit du travail de Rachel Saada, avocate en droit social.

Le droit du travail est un socle sur lequel s’appuyer. Il ne se niche pas uniquement dans le contrat version papier, mais dans les relations de travail, les prérogatives, droits et devoirs des parties contractantes. Faute de maîtriser les données juridiques, le salarié isolé est en souffrance, son équipe de collègues « impuissante » sans les armes nécessaires.

Le télescopage du registre affectif et du registre légal constitue un piège. L’investissement du travail, si nécessaire à la construction identitaire, pousse le salarié à se donner corps et âme et lui enlève tout recul sur la manière dont il exécute ses tâches. Le contrat de travail impose d’en connaître les normes, les règles, les lois. Cette autonomie morale est difficile à construire. Le cursus primaire, secondaire et universitaire ne contient pas suffisamment de transmission appliquée des droits fondamentaux. Jusque dans les années 1980, la transmission du patrimoine culturel de contre-pouvoir se faisait par l’appartenance au syndicat, au collectif qui se montrait capable d’assurer le transgénérationnel des outils sociaux. Aujourd’hui, ceux qui détiennent ce savoir sont rares.

Se défendre implique d’accomplir une démarche volontaire, individuelle. On pourrait craindre que ce rapport au contrat assèche les relations et signe le glas de la promesse du travail. Mais un salarié averti n’est pas forcément un salarié désenchanté. C’est un salarié adulte qui, par cette démarche, passe du statut de victime à celui de sujet de droit.

Celui qui travaille va devoir comprendre la fausse reconnaissance désormais accolée au travail, créée pour mieux le duper. Celui qui travaille n’obtient jamais la réciproque de ce à quoi il consent, de ce qu’il donne corps et âme à son entreprise. Seul le travail le lui rend bien.

Notre désir d’épanouissement est lui aussi instrumentalisé. Ne demande-t-on pas au salarié d’être autonome, de s’investir, et même de devenir responsable des objectifs qu’il se fixe ? Il devient ainsi la victime et son bourreau, son chef d’équipe et son subordonné. Auto-entrepreneur de lui-même. Chacun pour soi. Comment travailler alors avec les autres et coordonner les savoir-faire ?

Il va falloir dépister ces organisations du travail qui traitent le corps comme un objet d’échange polyvalent, employable, interchangeable, délocalisable, hyperadaptable.

[…] Assez de commissions, de rapports, de recherches, de réflexions, d’expertises, d’audits, de quantifications, de décompte des suicides. Le courageux est celui qui ne délègue pas à d’autres le soin de faire ce qu’il y a à faire.

Si nous pouvions, dans ces temps de solitude au travail, vous aider à cesser de chuter et vous transmettre nos outils, collectifs et individuels, nous aurions rempli notre but : vous permettre de travailler à armes égales.

 


Pour aller plus loin : 

[1] Éditions L a Découverte et Syros.

[2] Bibliographie de l’ouvrage

[3] Réseau de consultations S ouffrance et Travail : voir http://www.souffrance- et-travail.com et le site compagnon du livre.

[4] Groupe de réflexion sur la maltraitance au travail constitué de médecins inspecteurs du travail, d’inspecteurs du travail, d’avocats, de médecins du travail, de psychiatres, de psychothérapeutes, de psychosociologues.

[5] Suivi du livre de Marie-Pezé portant le même titre : Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés. Journal de la consultation « Souffrance et Travail », Pearson, 2008 (réédité au format de poche chez Flammarion, coll. « Champs », en 2010).

[6] Cynthia Fleury, La Fin du courage, Fayard, 2010.

[7] Nous devons ce substantif à S imone Bateman, lors du symposium du colloque international de psychodynamique du travail (CIPPT, janvier 1997). « L e travailler » renvoie également au titre de la revue Travailler et à son article introductif : Christophe Dejours, « Travailler n’est pas déroger », Travailler, 1, M artin média, 1998.

[8] Op. cit.

[9] Op. cit.

[10] Danièle L inhart, Fabrice G uilbaud, A nnie Dussuet, S acha L educ, Pourquoi travaillons-nous ? Une approche sociologique de la subjectivité au travail, É rès, 2008.

[11] Mirtmo : médecin inspecteur du travail et de la main-d’oeuvre.

Lire la suite de ce récit le mois prochain.


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Nous remercions vivement notre spécialiste, Marie PEZE , psychanalyste et docteur en psychologie, ancien expert judiciaire (2002-2014), est l’initiatrice de la première consultation « Souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre en 1996. À la tête du réseau des consultations Souffrance et Travail, ouvert en 2009 le site internet Souffrance et Travailpour partager son expertise en proposant sa Rubrique mensuelle, pour nos fidèles lecteurs de www.managersante.com 


Biographie de l’auteure :
Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

 


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Un cycle de conférences-débats organisé par l’association Cafés Théma

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Marie PEZE intervient dans le cadre des formations mises en place par l’association Soins aux Professionnels en Santé (SPS) sur toute la France (formations éligibles au développement professionnel continu (DPC).

L’objectif consiste à former les professionnels qui souhaitent accompagner et soutenir en ambulatoire des soignants rendus vulnérables, et construire ainsi le premier réseau national.


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Marie PEZE

Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

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