Nouvel article proposé par Olivier ZARA, consultant en management et pionnier du management de l’intelligence collective.
Olivier ZARA intervient régulièrement pour plusieurs écoles : HEC Paris Executive Education, Pôle Universitaire Léonard De Vinci, ESCP Europe, Centre de formation au management du ministère des armées dans le cadre d’Executive MBA, ateliers ou formations Intra sur les thèmes de l’excellence décisionnelle (intelligence collective) et du management hybride.
Les éléments de cet article sont extraits de ses livres intitulés L’excellence décisionnelle & La stratégie du Thé.
Les éléments de cet article sont extraits du livre L’excellence décisionnelle – Manifeste des 20 principes de l’excellence décisionnelle
Dans cet article, je vous propose de découvrir un référentiel de 17 compétences pour atteindre l’excellence décisionnelle lorsqu’on traite un enjeu collectif, un sujet complexe : 8 savoir-être + 9 savoir-faire. Pour comprendre ce référentiel, vous devez savoir que si vous êtes un expert et un manager, vous êtes 4 décideurs en même temps ! Si vous n’êtes pas expert, vous êtes 3 décideurs.
Pour comprendre le fonctionnement de cette pyramide, je vous invite à lire cet article :
Dans le cadre de référence de cette pyramide, nous allons uniquement présenter le référentiel de compétences dont un décideur du complexe aura besoin pour traiter un enjeu collectif. Ce référentiel peut également être utilisé pour évaluer vos décideurs lorsqu’ils traitent des enjeux collectifs.
Les 8 savoir-être de l’excellence décisionnelle, présentés ci-dessous, sont globalement difficiles à obtenir naturellement. Ils sont plutôt contre-naturels. Si une personne n’a pas pris librement, sans influence, la décision de changer de comportements, le coaching ou les incantations de la direction seront sans effet. De ce fait, plutôt que de changer le savoir-être d’une personne, il vaut mieux lui imposer des savoir-faire qui changeront ponctuellement son savoir-être, c’est-à-dire le temps d’une réunion ou d’une étape d’un processus. Pour atteindre l’excellence décisionnelle, nous n’avons pas besoin de changer le savoir-être en général ou en permanence. C’est moins ambitieux, mais plus réaliste et tout aussi efficace. Pour aller plus loin sur ce sujet, voir cet article…
Les 17 compétences (8 Savoir-être & 9 Savoir-faire)
Ce référentiel peut être également utilisé pour une évaluation de la performance des décideurs du complexe. Comme personne ne sait avec certitude ce qu’il faut faire et qu’on devra attendre 6 à 12 mois avant de savoir si la décision est bonne ou mauvaise, un décideur du complexe ne devrait pas avoir une obligation de résultat, mais une obligation de moyens.
Évaluer un décideur du complexe sur ses résultats consiste à nier la nature même de la complexité. Malheureusement, c’est la norme dans la plupart des entreprises. Au bout de quelques mois, on pourrait juger la décision bonne le lundi, puis mauvaise le vendredi puis de nouveau bonne le lundi suivant. J’exagère un peu sur cet exemple dans une optique pédagogique !
Plus vous mettez en œuvre un grand nombre des compétences de ce référentiel, plus vous êtes un bon décideur du complexe, quel que soit le résultat obtenu un an plus tard.
Pour aller plus loin :
Pour aller plus loin sur le thème de l’évaluation des décideurs du complexe, je vous invite à lire mon article : – Spoiler : la performance ne peut pas se mesurer de la même manière sur le simple, le compliqué et le complexe ; tout comme il y a 3 processus décisionnels, on doit avoir 3 processus d’évaluation.
Les éléments de cet article sont extraits des livres L’excellence décisionnelle la clé du succès dans l’excellence opérationnelle (voir chapitre 6 du livre).