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Quand le travail s’accélère à l’hôpital : quels sont les risques pour le professionnel de santé ? Marie PEZE nous décrit les symptômes (1/2)

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Article rédigé par Marie PEZE,  Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles.  Fondatrice du réseau Souffrance & Travail et auteure de plusieurs ouvrages, dont le dernier publié en 2017,  « Le burn-out pour les nuls » aux Editions First.


N°21, Mai 2019


 

Une frénésie s’est emparée de notre époque.

Jusqu’alors, tous les outils fabriqués par le travail de l’homme avaient toujours visé le prolongement de nos capacités musculaires, sensorielles, intellectuelles : voir plus loin que nos yeux ne le peuvent, entendre plus loin que nos oreilles, atteindre plus loin que la longueur de nos bras, inventer des machines à calcul plus rapide que notre cerveau…pour faciliter nos vies

Mais avec les nouvelles technologies, nous avons trouvé nos maîtres ! Nos outils nous ont kidnappés en retour et nous imposent leurs exploits : plus vite, toujours plus vite, en tout cas plus vite que la vitesse que le corps humain peut supporter et, surtout, maintenant, tout de suite, quand ce n’est pas pour avant-hier ! La fascination que ces outils exercent, leur emprise sur nos vies privées et professionnelles, sont sans égal. Ah, ces restaurants aux clients rivés sur leur Smartphone, ces enfants scotchés à leurs jeux vidéo assis au milieu de jeux réels désaffectés, ces salariés branchés jour et nuit à l’intranet de leur entreprise ! Nous voilà tous hyper-connectés dans tous les secteurs de notre vie, au travail aussi, la frontière entre notre vie privée et notre vie professionnelle étant du coup devenue totalement poreuse, si ce n’est même invisible.

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Lorsque le travail s’intensifie laissant apparaître des symptômes du burn out 

Une frénésie s’est emparée de notre époque et donc aussi du monde du travail. Pour satisfaire une insatiable productivité, le rythme de travail s’est intensifié au-delà des limites du corps et du psychisme humain et nous vivons une vie d’athlètes de la quantité, sans répit, sans repos, prisonniers d’un train qui roule si vite que ceux qui sont dedans ne savent plus comment en descendre et ceux qui, au chômage, le voit passer, ne savent comment y monter. Voici la rançon de la nouvelle économie de marché.

La propagation du syndrome d’épuisement professionnel et la sur-utilisation de la notion de burn out ne doivent donc rien au hasard. Reflets des excès de l’époque, cet envahissement a des effets positifs et négatifs.

« Le burn out, dit Pascal Chabot, est une maladie de civilisation. Nous épuisons la terre, nous épuisons l’humain dans une course folle vers l’abime. »

Nous vivons clairement au-dessus de nos moyens individuels physiques et psychologiques, au-dessus des moyens de notre planète Terre plus généralement…

Celui qui s’en sort dans les organisations actuelles du travail n’est ni le plus fort, ni le plus intelligent, mais le plus rapide.  L’augmentation de la cadence des taches à accomplir est présente partout, dans tous les secteurs professionnels, à des niveaux d’intensification qui pulvérisent toutes les limites neurophysiologiques et biomécaniques.

Les effets de l’hyperactivité sur la santé sont connues : épuisement physique et psychique, troubles du sommeil, de l’éveil, de l’attention, de la concentration, de la mémoire. Troubles  cardio-vasculaires, hypertension ou hypotension artérielle, accidents ischémiques transitoires, troubles du rythme. Accidents du travail, conduite addictive. Du côté de l’étymologie, la sentence  du Gaffiot est impitoyable. Addictus : esclave pour dette. Addictio : attribution de la personne du coupable ou d’une chose revendiquée par la sentence du prêteur. La contrainte du  corps est au-devant de la scène.

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Est-ce le travail qui nous fait courir ou bien, esclaves de la quantité[1], sommes-nous condamnés structurellement à ces accélérations  comportementales ? 

Pour le clinicien du travail, la question de l’hyperactivité est importante.

  • Soit la surcharge de travail et l’hyperactivité aliénante qui en découle sont d’origine organisationnelle. Les méthodes managériales utilisées orchestrent l’assujettissement des corps et des psychismes pour une productivité sans cesse accrue.
  • Soit le sujet se shoote au travail comme d’autres à la drogue, pour calmer son vide intérieur ou son angoisse, et s’impose ses rythmes, ses exigences, ses objectifs, sans parvenir à diminuer une charge de travail qu’il juge pourtant excessive

Comment ces nouvelles organisations du travail se traduisent à l’hôpital ? 

Les nouvelles façons d’organiser le travail, apparues dans les années 80,  ont profondément modifié  le rapport de chacun d’entre nous à son travail. Aux principes du management scientifique, avec ses méthodes de surveillance, de contrôle et d’encadrement,  se sont substitués,  de nouveaux de nombreux dispositifs qui, des chaînes de montage aux hôpitaux publics, par divers mécanismes, disciplinarisent les corps et les psychismes engagés dans le travail :

Nous sommes en 2016. Les ¾ du capital des entreprises cotées dans le monde sont devenus la propriété des fonds d’investissements et des fonds de pension. On ne déduit plus  les objectifs de dividendes à répartir du travail accompli. On accomplit le travail nécessaire pour atteindre les dividendes décidés au préalable. Il faut donc transformer le travail réel en données comptables, chiffrées. Une nouvelle bureaucratie managériale impose ses outils. Le comptable devient contrôleur de gestion.

Les corps au travail sont évalués par une grammaire chiffrée qui n’est pas faite pour eux.

Chez nous à l’hôpital, c’est la mise en place de la tarification à l’acte, la mode de la chirurgie ambulatoire, des pôles, puis du lean management, de la sous-traitance..

Les patients traités par le chirurgien deviennent un nombre d’actes, le temps passé par acte, la performance de l’opérateur par rapport aux autres. Le travail du chercheur devient le nombre d’articles écrits par an.

Et l’hôpital tient, les entreprises tiennent, les ateliers, les magasins, les bureaux parce que des femmes et des hommes y travaillent. Ils rusent avec les normes, les procédures, les règlements, les décrets pour que le travail ait encore de l’allure, de l’honneur, une qualité. Pour qu’il soit encore du travail humain, dont ils puissent être fiers.

Le monde rêvé du travail n’est plus qu’un immense  tableau de bord, un reporting instantané à la nanoseconde. Pour la première fois dans l’histoire de l’homme, les outils qu’il a fabriqué le débordent et kidnappent son fonctionnement cognitif, corporel au delà de ses possibilités humaines.

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Quelles  en sont les conséquences sur le salarié  ? 

Celui qui s’en sort dans les organisations actuelles du travail n’est pas le plus fort, ni le plus intelligent, mais le plus rapide.

L’organisation scientifique du travail a déjà fait naître de puissantes contraintes physiologiques de temps et de rythme de travail. Les NTIC vont parachever l’effacement entre la vie privée et la sphère du travail, la première étant désormais colonisée par la seconde , aboutissant à la capture psychique et physiologique du salarié.

Sous l’impulsion des NTIC, l’augmentation de la cadence des taches à accomplir, leur densification, présente dans tous les secteurs professionnels, pulvérise tous les seuils neurophysiologiques et biomécaniques supportables. Ce productivisme a de multiples  conséquences  non seulement sur la santé des salariés, chefs d’entreprises, mais aussi sur la qualité du travail. Car travailler vite, sans les effectifs et les moyens produit un travail abimé, en mode dégradé dans le quel on ne peut pas se reconnaitre.

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Nos athlètes de la vitesse sont atteints à plusieurs niveaux :

Premier dégât, une porosité complète entre vie privée vie professionnelle

IL n’y déjà pas de frontière possible entre le travail lui-même, le rapport subjectif au travail et le hors travail. Celui qui s’engage, qui s’implique dans son travail, qui est pris par le rythme de travail, est obligé de mobiliser des quantités de ressources qui impliquent son temps hors travail.

Les cadres, entre téléphone cellulaire, mails, ordinateur portable, ont parfois bien du mal à savoir s’ils « travaillent » ou ne travaillent pas, y compris dans un avion ou un TGV. Ou dans la sphère privée puisqu’il est de plus en plus fréquent qu’il y ait un coin bureau à la maison.

Si autrefois, les salariés n’étaient pas maître du temps passé dans l’entreprise, ils l’étaient du temps « hors travail », le soir, les week-ends, les congés, la retraite. Plus généralement encore, ils pouvaient anticiper le cours de leur vie. Situés clairement dans une grille de qualification, ils savaient à quoi s’attendre en matière d’augmentation de salaire, de promotion.

Avec le chômage de masse mais aussi avec la multiplication des types de contrats de travail atypiques, la généralisation de la sous-traitance et de l’intérim, les remises en question de l’âge de la retraite à travers le nombre requis d’annuités, la situation a profondément changé. La séparation entre le temps du travail et le temps hors travail est poreuse. Où et quand est-on vraiment  hors travail ?

Deuxième dégât, une évaluation permanente et individualisée des performances

Elle rendue possible par le suivi informatisé de l’activité, qui permet le suivi individualisé de chaque opérateur, de ses gestes et de ses modes opératoires, elle génère le chacun pour soi. Ce contrôle n’est pas passif, mais suppose la collaboration de l’agent, qui saisit des données sur son activité. L’autocontrôle en est la forme achevée, répandue aussi bien dans l’industrie que dans les services;

Les salariés sont confrontés un par un, individuellement et dans la solitude, aux contraintes de productivité. La surcharge de travail n’étant plus débattue collectivement, cette souffrance appelle des réponses défensives individuelles et non collectives.

Troisième dégât, l’envahissement et donc  les pathologies de surcharge

L’organisme humain a des cycles, des alternances de veille et de sommeil, des pics de production de certaines hormones à certains moments… Si on soumet l’organisme à une intensification des tâches sur un temps trop prolongé, il fabrique des toxines, il doit mobiliser beaucoup de cortisol pour tenir, bref, il est comme en apnée en permanence ! Mais ce corps inoxydable, ou plutôt désiré comme tel, sans maladie, sans émotion, ce « corps machine » que veut l’organisation du travail, n’existe pas. Faire travailler les salariés en éliminant tous les temps qu’on dit « morts » est méconnaître le fonctionnement du corps humain.

Faute d’écouter les spécialistes, les ergonomes, les neurophysiologistes, les cliniciens du travail, on a privilégié une approche dite scientifique et chiffrée du travail : cadence, cycle de production, chronométrage en oubliant d’autres chiffres plus médicaux. Les salariés travaillent donc à leur rendement maximum comme des athlètes de la quantité et présentent rapidement des pathologies de surcharge.

L’expression « Tenir » fait allusion à tout ce qui est convoqué pour parvenir à travailler de cette manière, c’est-à-dire mobiliser au maximum, toute la journée, sa musculature, sa posture, son taux de cortisol, son système cardio-vasculaire…

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Des symptômes cognitifs

Sur le versant cognitif, on est dans une telle accélération des tâches, dans une telle instantanéité d’exécution, que le cerveau doit traiter une masse phénoménale d’informations. Les emails, les appels, les textos, les notifications et toutes les sollicitations et demandes qu’elles charrient ont fait exploser notre « charge mentale », au travail comme dans la vie privée.

En moyenne, un cadre est interrompu toutes les 6 minutes,

  • 30 % de la journée d’un salarié se passe à gérer des mails
  • 1 cadre sur 2 ne s’autorise pas à déconnecter

Or le cerveau ne fonctionne pas comme cela. Comme un ordinateur, il a une certaine quantité de mémoire et de capacités d’analyses et au-delà, il rame. C’est pourquoi on observe d’abord des troubles cognitifs, des troubles de concentration, de mémoire, de logique… Tous les salariés nous disent rentrer chez eux avec le sentiment de ne pas être à jour, donc de ne pas avoir su finir leur travail : bien travailler, terminer les tâches demandées…

Le salarié reprend son travail le lendemain matin avec ses troubles cognitifs, mais aussi le sentiment de faute prescrite parce qu’il ne peut se permettre de remettre en cause l’organisation du travail et les objectifs demandés. Faute de temps, de moyens et d’effectifs, le salarié a le sentiment de ne pas bien faire son travail. Les conditions d’accomplissement de soi au travail sont alors compromises.

Tout le temps où le cerveau traite les informations, les relie à d’autres, c’est-à-dire tout le travail de logique est court-circuité par cette urgence permanente et explique les troubles cognitifs.

  • On enregistre une diminution de la durée moyenne de concentration ininterrompue sur une tâche chez les jeunes.
  • On sait qu’il est très difficile de répondre au téléphone et d’écrire en même temps, car ces deux activités sollicitent le réseau du langage. Le réseau va alors saturer et l’une des activités va forcément en pâtir.

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Des symptômes somatiques 

Vient ensuite l’épuisement physique et moral. Ces « athlètes de la quantité » font des surmenage, des syndromes d’épuisement professionnels s’actualisant sous des formes divers  dont la terminologie du burn out ne rend pas compte suffisamment finement, au risque de devenir comme le HM, un nouveau concept poubelle : on peut ne pas arriver à mettre le pied à terre un matin, ou bien faire un AVC, ou trouver la fenêtre derrière le bureau du N+ 1 bien tentante, ou exploser en sanglots dans une réunion, …

Des études américaines menées par des cardiologues ont précisément repéré trois critères annonçant un accident cardio-vasculaire sur les personnes ayant survécu : un travail de plus de 70 heures par semaine, le sentiment d’impasse, c’est-à-dire le sentiment qu’on ne peut se sortir de cette situation, et le changement de tâche une vingtaine de minutes avant l’accident. Ce n’est pas tant une fragilité génétique ou des antécédents que l’on a mis au jour, mais ces trois critères  organisationnels.

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Des symptômes comportementaux 

Au-delà des incidents sur le corps, il y a des incidents sur le comportement des salariés. A force d’être dans cet état d’urgence absolue, permanente, de multiplier les tâches, les salariés ont le sentiment d’être le dos au mur et se montrent agressifs, irritables… y compris dans la sphère privée. Il s’agit d’ailleurs d’un motif de consultation. Les femmes en particulier viennent consulter quand elles ne supportent plus leurs enfants ou commencent à les maltraiter. Elles sont épuisées et ne supportent plus d’être réveillées la nuit quand les enfants font parfois des cauchemars.

On voit aussi l’apparition de la violence : violence entre le salarié et l’usager (l’infirmière vis-à-vis de son patient, le vendeur vis-à-vis de son client, mais aussi les usagers qui ne font part d’aucune reconnaissance et peuvent se montrer violents), violence des salariés entre eux car ils manquent de temps et de moyens pour régler les problèmes (faire payer à quelqu’un son congé maladie à son retour parce qu’il a occasionné encore plus de travail par exemple). Cela déclenche une agressivité profonde dans le collectif de travail qui peut se répercuter contre l’outil de travail. Cela déclenche aussi tous ces comportements managériaux maltraitants qui se répercutent en chaîne jusqu’aux subordonnés.

 

Travailler à une telle vitesse a comme premier effet -voulu- d’empêcher de penser. L’aliénation du fonctionnement mental : L’organisation scientifique du travail n’autorise aucune évasion mentale, le travailleur est victime de paralysie  de sa pensée même en dehors de son lieu de travail, ce qui  contribue en effet à renforcer l’assujettissement du corps. Quand vous travaillez ainsi, vous ne pouvez plus faire un pas de côté pour réfléchir à votre travail. Et si on ne pense plus, il n’est plus possible d’organiser de collectif de riposte et d’imaginer une meilleure manière de travailler.

Les mécanismes de défense déployés contre cette accélération de soi sont malheureusement propices à la productivité. L’agressivité et la frustration réactionnelle sont réprimées par peur et culpabilité et retournées contre soi dans l’effort que le sujet fait pour se discipliner. La tension nerveuse est rapatriée dans l’accélération du rythme.

Lire la suite de cet article avec une étude de cas le mois prochain


Pour aller plus loin : 

[1] De M’Uzan Michel, « les esclaves de la quantité », Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°30, PUF, 1984.

 

Marie PEZE, Portrait 2

 2000px-Linkedin_icon.svg  twitter-icon-hover   fb_icon_325x325  souffrance-travail


Nous remercions vivement notre spécialiste, Marie PEZE , psychanalyste et docteur en psychologie, ancien expert judiciaire (2002-2014), est l’initiatrice de la première consultation « Souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre en 1996. À la tête du réseau des consultations Souffrance et Travail, ouvert en 2009 le site internet Souffrance et Travailpour partager son expertise en proposant sa Rubrique mensuelle, pour nos fidèles lecteurs de www.managersante.com 


Biographie de l’auteure :
Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

AGENDA 2019 :

Les prochaines Conférences à ne pas manquer

avec, notre experte-auteure,  Marie PEZE :


Marie PEZE intervient dans le cadre des formations mises en place par l’association Soins aux Professionnels en Santé (SPS) sur toute la France (formations éligibles au développement professionnel continu (DPC).

L’objectif consiste à former les professionnels qui souhaitent accompagner et soutenir en ambulatoire des soignants rendus vulnérables, et construire ainsi le premier réseau national.


Trois-logos

Un cycle de conférences-débats organisé par l’association Cafés Théma

Informations pratiques et conditions d’entrée :


[PLATEFORME D’ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE  SPS NATIONALE]

Voir la Vidéo

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[Notre plateforme www.managersante.com,  s’associe aux l’initiatives de SPS en qualité de partenaire média digital  et sera présent lors de cet événement]


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Marie PEZE

Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

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