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Comment de telles violences sexistes et sexuelles en milieu gestionnaire sont-elles possibles ? L’histoire de 3 serveuses du self d’un Hôpital (dernière partie), décrite par Marie PEZE

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Article rédigé par Marie PEZE,  Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles.  Fondatrice du réseau Souffrance & Travail et auteure de plusieurs ouvrages, dont le dernier publié en 2017,  « Le burn-out pour les nuls » aux Editions First.


N°20, Avril 2019


 

Relire la 2ème  partie de l’article

La psychologue du travail  a été mandatée par la direction pour faire une étude  approfondie en cuisine et rencontre donc l’ingénieur le 25 avril pour un premier entretien. Pendant cette période, celui-ci est mis en cause sans arrêt par les syndicats de l’Etablissement car il ne respecterait pas la durée normale du travail. Les tensions qui montent entre les agents conduisent à la dégradation du climat social de toute l’Institution. Un second entretien avec l’Ingénieur est prévu lorsque surviennent des événements  qui pulvérisent l’enquête interne en cours.

Une des trois serveuses du self du personnel,  Madame Z, fait un malaise grave après une altercation violente avec le cuisinier, Yvon. Elle est admise aux urgences, puis prend rendez-vous avec la DRH pour signaler qu’Yvon l’oblige à faire passer des salariés gratuitement, qu’elle refuse de continuer ce manège, qu’elle craint de perdre son emploi.

La psychologue reçoit alors plus vite que prévue, à la demande de la DRH, les trois serveuses du self.

Elle m’appelle un matin, la voix blanche, pour me parler des révélations que les trois femmes lui ont faites. Ces trois femmes ont parlé des malversations commises par Yvon, et les mauvais traitements auxquels il les soumet. Elles sont terrifiées à l’idée de côtoyer celui dont elles  viennent de dénoncer les agissements. Elles craignent des représailles. Elles n’ont pas tort, ajoute-t’elle car  Yvon est défendu avec vigueur par l’ingénieur qui le qualifie de bon professionnel et minimise ses conduites violentes.

Elle s’arrête. Un silence.

– autre chose ?

– deux des serveuses, Z et Mouzina, décrivent de tangibles situations de harcèlement moral et sexuel.

– et la troisième ?

–  Elle s’appelle Delphes…

Je demande et la troisième ? Tandis qu’en moi se mobilise ce savoir ancestral que les femmes partagent, transmise comme une fatalité de femme à femme, avec des précautions de langage.

– Elle évoque les viols qu’elle a subi par plusieurs cuisiniers sous la menace de faire sauter son CDD.

C’est par le cas de Monsieur W  que nous avons soulevé le couvercle de la boite de Pandore. Que restera t-il quand tous les maux de la terre en seront sorti ?

L’espérance ?

Pas sûr.

On m’envoie les trois femmes pur examen complémentaire début mai.

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Madame Z : serveuse du self du personnel 

Je reçois Madame Z le lundi 3 mai. Elle est ravissante. Elle me salue d’une révérence à la grâce infinie, totalement désuète dans cette salle de consultation ; Elle est veuve et mère de trois enfants. Son contrat  de travail est sa survie.

Yvon, lui aurait fait des avances dont elle dit s’être débrouillée en évoquant « que son compagnon ne serait pas content ». Mais que du coup il la mettait à la plonge, le poste le plus dur. Par contre, l’ingénieur l’apprécie beaucoup car il lui confie le poste de caissière. Mais lorsque Yvon lui demande de faire passer des amis gratuitement, elle a peur. Elle remarque aussi que les cuisiniers avertissent par téléphone Yvon de la visite prochaine de l’ingénieur. Que des commandes excessives sont faites pour se venger des pratiques managériales de l’ingénieur.

Je prends la mesure du climat interne : Coulage organisé par l’équipe  contre   harcèlement de l’ingénieur.

Elle dit qu’il lui parle « de sa chatte », qu’elle doit « bouger son cul », qu’il traite ses enfants de « macaques ». « Tu peux mettre mon blouson, ça va faire mouiller ta chatte ». Qu’il s’exhibe en montrant une particularité de son sexe.

Tout en relatant ces souvenirs, elle s’excuse auprès de moi de prononcer des mots aussi choquants.

Yvon  a été mis à pied .

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Madame M : serveuse au self du personnel 

Je reçois Mouzina le mardi. Elle  a 60 ans et n’est au self que depuis quelques mois. C’est une belle femme, très digne dans sa blouse blanche.  Elle faisait la cuisine en salle de garde pour les médecins et les chirurgiens et dit, « que dans toute une vie de travail auprès de carabins, elle a entendu beaucoup de choses mais que jamais, jamais aucun d’entre eux ne l’a traité de « salope » comme Yvon l’a fait tous les jours ». Qu’elle comprenait les défoulements des docteurs qui travaillaient beaucoup quand ils se retrouvaient en salle de garde, car là, elle était aimée, respectée comme une figure maternelle quand elle les attendait jusqu’à l’aube pour leur faire cuire un steak. Elle signale avoir été très choquée par un détail anatomique exhibé par Yvon. Les descriptions se recoupent.

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Madame Delphes : serveuse au self du personnel

Je reçois Delphes le mercredi. Delphes est une femme de 40 ans, de physionomie adolescente, dont le visage est ravagé par la peur. Elle est séparée de son mari, avec trois enfants à charge. Elle a été embauchée depuis un an comme employée du self et de la salle de garde en CDD . Elle relate que dès son arrivée, tous les cuisiniers sont venus jusqu’au self, à tour de rôle, « mater » les jolies serveuses embauchées.

Entre 3 barquettes lyophilisées, c’est sûr, venir mater les jolies serveuses était plus excitant. Comment compenser une réalité professionnelle triste, décevante et asservissante  autrement que par la recherche d’une plus dominée que soi, de surcroît porteuse d’excitation potentielle. Ce sont  des femmes d’origine étrangère qui sont au bout de la chaîne, en position de soumission car seule avec des enfants et un contrat précaire.

Chaque cuisinier mis en poste au self se montrera très rapidement entreprenant avec elle. Elle cherchera longtemps le bon registre pour les repousser sans mettre en péril son contrat de travail. Elle raconte que peu de temps après son arrivée, alors qu’elle nettoyait une chambre de salle de garde, la serrure pourtant fermée à clef par ses soins, s’est ouverte. Le cuisinier entre. Elle dit être violée après s’être débattue, avoir refusé ces rapports imposés. Elle dit que ce jour là, elle a ses règles, qu’elle se souvient du sang sur les draps, sur elle, partout, de son envie d’aller voir la DRH « pour lui montrer ce qu’on faisait subir aux femmes dans son établissement ».

Le responsable suivant la violera aussi avec un mode opératoire plus violent, la suivant à la trace dans ses trajets professionnels pour la « coincer » dans une institution qu’il semble connaître comme sa poche.

Les absences successives de ces cuisiniers ne sont jamais remarquées par l’ingénieur malgré son souci de surveiller le travail.

Elle dit qu’elle se jette sous une voiture après le premier viol mais que le conducteur freine à temps. Elle dit qu’elle cesse de se maquiller, de se coiffer, qu’elle tente de gommer toute féminité pour mettre fin aux agressions. Mais elle est devenue « la salope de service ». et même les rouleurs l’interpellent dans les couloirs en lui criant : « Viens nous embrasser, on sait que tu es bonne !! »

Au self, Yvon qui succède aux deux autres, se montrera d’emblée possessif avec elle. Les gestes à connotation sexuelle sont fréquents. Il lui serrerait la main le matin en pliant son majeur dans sa paume avec un mouvement mimant la copulation et lui dirait : « regarde-moi bien dans les yeux quand je te dis bonjour ! ». Elle dit se faire traiter souvent de « connasse, pétasse.. ». Elle dit qu’il frotte son sexe contre elle quand elle est coincée à la friteuse, qu’elle ne peut pas bouger au risque de se brûler. Q’il se vante constamment de la taille de son « engin », qu‘il s’accroche aux barreaux de la fenêtre et s’exhibe. Elle cite un détail anatomique précis. Toujours le même.

Je la regarde désespérée. Son récit est congruent avec celui de ses collègues. Mais nous sommes loin des faits, aucun prélèvement médicolégal ne pourra être fait. Ce sera sa parole contre celle des hommes de l’institution, titulaires, syndiqués.

Je la regarde désespérée car elle est porteuse de ce féminin absolu, de ce sexuel ravageur. Même les cheveux tirés, même sans maquillage, même en blouse blanche de serveuse, elle est le sexuel. Si on va au procès, expertisée, elle est perdue. C’est mon métier, je le connais. On ne verra plus que sa structure hystérique, le foisonnement des détails qu’elle donne où se mêle son imaginaire et la réalité de ce qu’elle a subi. On ne tiendra pas compte de la domination  qui s’exerce dans le monde du travail déjà dans la division sexuelle des tâches. Aux hommes, els tâches de conception, de maîtrise, aux femmes, les postes concernant la mort, la saleté, les enfants, les vieux, les malades. On ne  voudra pas voir ce à quoi les femmes se soumettent pour garder leur travail quand elles élèvent des enfants seules.

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Yvon reçu en consultation par la psychologue de la consultation souffrance au travail 

Je reçois Yvon à la demande de la DRH,  le vendredi matin. La trentaine, marié, deux enfants. Yvon relate qu’il a été nommé à ce poste sans formation et qu’il s’est senti très perdu. Faute de savoir-faire, il a fait comme ses copains cuisiniers qui l’avaient précédés sur le poste. Lorsque j’aborde son style managérial, il me répond qu’il se montre convivial et que ces trois femmes connaissent leur boulot.

Il clive complètement son comportement sexiste. Ce qui lui pose problème, c’est le regard de l’ingénieur, très dur et comment se positionner en face de ses collègues. Il dit qu’il ne peut pas se passer des autres pour savoir qui il est et que pour être accepté, il fait ce que les cuisiniers titulaires lui disent de faire : laisser passer les copains gratuitement. Il ne comprend pas pourquoi la DRH l’a mis à pied, lui. Après tout, tout le monde a toujours fait ça depuis longtemps !

Le vendredi après-midi, j’ai rendez-vous avec la DRH de l’institution et Delphes que j’accompagne pour qu’elle fasse le récit des violences subies. Le récit est à nouveau convergent, congruent, étayé.

La DRH écoute, écoute vraiment. Un récit de viol quand on est une femme n’est jamais… jamais. Je la vois pâlir mais elle tient bon, sans déroger une seconde. Delphes n’épargne aucun détail mais évite l’effondrement de ses mécanismes de défense en parlant de son amour du travail, de son souci de bien faire, de la manière dont elle pousse les yaourts en voie de péremption sur le devant du présentoir vitré pour qu’ils soient choisis, dont elle vante tel plat inapproprié avec la saison, pour qu’il ne reste pas « en rade ». Elle dit que l’ingénieur ne mesure pas tous les savoir-faire qu’il faut mobiliser pour que ça fonctionne. Et le coulage organisé que sa dureté provoque chez les cuisiniers.

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Les 3 femmes sont reçues par le DRH 

Le lundi suivant, les trois femmes sont reçues par le chef d’établissement  avec la DRH, la psychologue du travail. Je suis là, aussi. Elles font à nouveau le récit des violences subies, dans une salle dont les volets sont fermés à leur demande, tant elles ont peur des représailles.  Lorsque vient le tour de Delphes, tout le monde sort et elle reprend son récit : des détails, encore des détails, l’écartèlement,le sang la violence, elle ne s’arrête plus, elle mont en vrille. Ses mécanismes de défense sont mis à rude épreuve avec tous ces récits. Je l’arrête, je la calme. On en sait assez.

On fait rentrer les autres. Dans le couloir, Z et Mouzina ont compris que pour Delphes, les choses étaient allées plus loin. Spontanément, elles la prennent dans leur bras sans un mot.

C’est dans cette pénombre que le directeur leur énonce son devoir de les protéger, le soutien juridique de l’hôpital et qu’il les croit. Il faut aller à la plainte. Mais elles ont eu le temps de réfléchir et elles ne veulent à aucun prix d’un procès car sur ce fond sexuel, elles se savent perdantes devant les clans en présence dans l’institution. Elles vont subir des représailles de la part des cuisiniers et de leurs familles. Elles seront mises au ban du travail et de leur famille. Leur religion leur interdit par ailleurs d’être ainsi exposées sur la place publique.

Elles n’ont pas tort malheureusement.

Aujourd’hui avec le recul, je n’ai pas plus de réponse qu’à l’époque. Dans cette institution où les rapports de pouvoir se partagent entre agents titulaires, syndicalistes, règne aussi l’endogamie. Tout le monde a plus ou moins  couché avec tout le monde. Ces trois femmes ont des contrats précaires, des enfants à charge. Porter plainte, c’est faire voler en éclat les accords en sous-main, les clans en présence.

La mort dans l’âme, nous nous rendons à leur décision.

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Les sanctions tombent pour les auteurs ! Les intimidations aussi sur les victimes !

Le mardi, Yvon est reçu par la DRH, informé du contenu de son dossier. Il remet sa démission.

Le même jour, le cuisinier restant présumé violeur est reçu par le directeur, informé du contenu de son dossier. Il démissionne sans discuter.

Le lendemain, un cuisinier se présente spontanément à la DRH pour l’informer que Delphes se vante partout d’avoir fait démissionner des titulaires. Et voilà, la rumeur est lancée que rien ne pourra désormais arrêter. Un système d’attaques et d’agressions verbales se développe au self contre les trois femmes qui ont parlé. Elles doivent développer d’extraordinaires savoir-faire pour éviter de se faire agresser par ceux, furieux, qui jusque là, passaient sans payer.

Par les titulaires qui n’admettent pas la démission de deux d’entre eux. Par les compagnes, anciennes ou actuelles, « solidaires de leurs hommes ; La DRH, la psychologue du travail se relaient pour déjeuner tous les jours au self et surveiller l’ambiance, signifier une présence hiérarchique.

Ainsi donc, l’histoire a toujours la même fin : la mise au ban de la victime, de la femme, du sexuel. La bienheureuse unanimité se fait contre la « salope » de service comme scénario efficace de sortie de crise.

Mouzina, la plus âgée, a été opérée des genoux et a pu prendre sa retraite.

Madame Z a tenu bon à la caisse et a fini par être titularisée.

Delphes a été mutée par la DRH à la lingerie pour éviter un collectif masculin.

Une des ex-maîtresse d’un des cuisiniers démissionnaire y travaillait et a tenté d’étrangler Delphes qui est depuis arrêtée en accident du travail.

Yvon a retrouvé un poste dans une entreprise de restauration privée.

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Les conséquences managériales : les organisations sont revisitées timidement ! 

L’organigramme de la cuisine a été modifié et a replacé l’ingénieur sur des fonctions purement administratives.

Le directeur du pôle travaux a décidé de faire intervenir l’ARACT pour tenir compte de la souffrance des agents de la cuisine. On y découvre le décalage entre son vocabulaire technoscientifique et l’introduction d’un passage rédigé par la psychologue du travail:

« Compte tenu du contexte, il apparaît nécessaire, préalablement à la montée en puissance de la chaîne froide, d’élaborer et de conduire un plan de communication sur le fonctionnement d’une cuisine en chaîne froide et sur la fonction restauration en général dans un hôpital. »

Il ressort de l’étude récente faite par la psychologue du travail, l’existence d’une souffrance des agents quant à l’activité de travail décrite comme standardisée, un sentiment de déqualification pour les plus anciens, une perte d’appartenance à un corps de métier valorisé, une incompréhension générale des nouveaux métiers.

La psychologue du travail souligne que pour les plus anciens, le conflit entre la virilité construite sur des collectifs à fortes règles de métier et les moindres niveaux de qualification a entraîné une radicalisation des stratégies collectives de défense.

Il s’agit pour la société qui sera recrutée d’assurer la supervision sous forme d’assistance à l’Ingénieur de restauration de la production de 3 500 repas par jour. »

Comme il serait rassurant de se persuader que ces événements n’ont aucun lien les uns avec les autres. Que déstabiliser la coopération, pulvériser les savoir-faire d’identité de métier, humilier des agents n’a aucune incidence sur la santé physique et mentale des salariés.

Que traiter des ouvriers d’état comme des « bonnes femmes » ne peut pas allumer une humiliation  qu’on exercera mimétiquement sur plus faible que soi : le plus jeune, le handicapé, le noir, l’arabe, le contrat précaire, la femme. Le harcèlement exercé par l’ingénieur contre les hommes est exercé par les hommes contre les femmes, il devient sexuel et amène à  se  servir des plus dominés comme d’objets sexuels.

Monsieur W a repris son travail sur un poste de surveillant mais il a fait quelques mois plus tard un AVC fatal.

La psychologue du travail a obtenu sa mutation sur une autre institution.

La DRH a opté pour un travail de missions à l’AP-HP.

Marie PEZE, Portrait 2

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Nous remercions vivement notre spécialiste, Marie PEZE , psychanalyste et docteur en psychologie, ancien expert judiciaire (2002-2014), est l’initiatrice de la première consultation « Souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre en 1996. À la tête du réseau des consultations Souffrance et Travail, ouvert en 2009 le site internet Souffrance et Travailpour partager son expertise en proposant sa Rubrique mensuelle, pour nos fidèles lecteurs de www.managersante.com 


Biographie de l’auteure :
Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

AGENDA 2019 :

Les prochaines Conférences à ne pas manquer

avec, notre experte-auteure,  Marie PEZE :


Marie PEZE intervient dans le cadre des formations mises en place par l’association Soins aux Professionnels en Santé (SPS) sur toute la France (formations éligibles au développement professionnel continu (DPC).

L’objectif consiste à former les professionnels qui souhaitent accompagner et soutenir en ambulatoire des soignants rendus vulnérables, et construire ainsi le premier réseau national.


Trois-logos

Un cycle de conférences-débats organisé par l’association Cafés Théma

Informations pratiques et conditions d’entrée :


[PLATEFORME D’ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE  SPS NATIONALE]

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Marie PEZE

Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

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Une réponse

  1. Cet article m’a sidéré et profondément ému. Merci Marie PEZE pour cet article qui ne peut laisser indifférent, montrant un mécanisme de destruction en chaine et une grande difficulté pour les responsables de gérer ces situations insupportables.

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