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En quoi les gestes de métier participent-ils à la construction de l’identité ? Marie PEZE nous explique

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Article rédigé par Marie PEZE,  Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles à partir de son ouvrage paru aux éditions « Travailler à armes égales ». aux Editions Pearsons (2011), dont les extraits publiés de cet ouvrage ont reçu l’aimable autorisation de son auteur (disposant des droits) pour les lecteurs de ManagerSante.com® 

 


N°30, Juin 2020


 

(extrait du Chapitre N°4 de son ouvrage « Travailler à armes égales ». aux Editions Pearsons (2011), pp 91-100)

 

Les gestes participent à la construction de l’identité. L’identité transgénérationnelle d’abord, car les gestes sont transmis dans l’enfance, par l’imitation des adultes aimés et admirés qui deviennent des modèles. L ’enfant intériorise les gestes, les postures, les « tours de main » des adultes par loyauté identificatoire. Nous sommes riches de souvenirs enfouis dans les gestes. Nous faisons les gnocchis comme nos grands-mères et nos mères avant nous. Nous pêchons comme ce vieil oncle nous l’a montré tous les dimanches…

C’est dire si modifier une procédure de travail par rationalité ergonomique peut devenir conflictuel avec ces loyautés gestuelles. Autre racine gestuelle, l’identité sociale puisque les gestes sont socioculturellement induits. En Occident, le port des enfants, des charges lourdes, se fait sur les membres supérieurs fléchis, avec fermeture de la ceinture scapulaire, tandis qu’en Afrique, les mêmes tâches sont effectuées sur la tête et le dos, mettant à l’épreuve des masses et des dynamismes musculaires différents.

Plus spécifiquement, au travers des apprentissages, les gestes de métier viennent nouer des liens étroits entre l’activité du corps et l’appartenance fière à une communauté professionnelle. Certaines postures et attitudes corporelles acquièrent ainsi, dans le travail, valeur de véritable dramaturgie identitaire, celle qui laisse des traces dans le monde.

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Le geste matérialise la relation entre nous et le réel.

Il vise une transformation du monde réel par l’instrument : outil, machine, langage. I l suppose un engagement, un maniement spécifique du corps de celui qui agit. Tenir un outil, écrire, parler impliquent une certaine posture. Cet acte sur le monde médiatisé par un instrument entraîne en retour un apprentissage du corps. L ’efficacité du geste passe par un jugement. S ans efficacité reconnue, l’acte demeure incantatoire.

Directeur de chantier, chef de pile, topographe, soudeur, coffreur… Les ouvriers spécialisés qui ont réalisé le viaduc de Millau peuvent dire qu’ils sont un peu dans ce béton.

Au plus fort des travaux, près de 600 compagnons travaillaient sur le site. Le viaduc est un vrai succès d’équipe. Avec, pour tous, la fierté d’avoir fait partie d’une aventure unique. « Un bon soudeur doit être minutieux pour que le résultat soit impeccable. I l faut analyser en permanence le bon geste à exécuter. À chaque fois, je recherche la perfection : un trait de jointure net et sans coulure. Travailler le métal, c’est comme sculpter un bloc de pierre. Il faut sentir son ouvrage, l’avoir dans la peau… », dit le soudeur de Millau. Un métier, on l’a dans la peau. Il a raison. L a connaissance du matériau est une connaissance par corps.

Si je travaille comme menuisier, charpentier ou bûcheron, je travaille le bois. À force de le travailler, je découvre les qualités de la matière « bois », et aussi sa résistance, ses aspérités, ses noeuds, ses fragilités. Je développe une intimité du rapport à sa matière. J’éprouve la résistance du bois à l’usage de l’outil dont je me sers pour le travailler, j’éprouve la résistance de mon corps à l’usage de cet outil.

C’est par la résistance du réel que mon propre corps et ses pouvoirs se révèlent à moi. Travailler, ce n’est donc pas seulement produire, c’est se transformer soi-même. Mais la dimension corporelle de l’intelligence que nous mobilisons dans le travail est différente de l’activité logique. C’est l’intelligence du corps qui palpe, mémorise, sédimente les informations, les sensations, les perceptions dans des mémoires procédurales. L ’ouvrier qui usine une pièce entend le bruit strident du foret, et sait, à l’oreille et au micron près, où il doit s’arrêter.

Perception, interprétation, diagnostic, action engagent bien plus que notre intellect. Évaluer la qualité d’un matériau du plat de la main, identifier à l’oreille un moteur défaillant, visualiser, dès l’incision, la déchirure d’un tendon, «sentir» l’angoisse du patient sont autant de situations de travail mobilisant des données perceptives, mais aussi, derrière l’information sensitive présente, toute l’histoire de notre corps, personnelle et professionnelle. Pour la femme de ménage qui vide les poubelles comme pour le chirurgien peaufinant une suture, pour la caissière qui sourit à ses clients comme pour la psychanalyste qui interprète les corps, travailler implique de sortir de la prescription.

D’aller chercher en soi des ressources indicibles. Travailler passe par l’énigme de la mobilisation de l’intelligence du corps.

Bien évidemment, c’est dans le travail que l’être humain trouve la voie royale d’expression personnelle. Encore faut-il que le travailleur puisse l’organiser librement, conformément à ses désirs et/ou ses besoins.

Or, ces conditions ne se rencontrent même plus dans les métiers d’artisanat, les professions libérales et chez les responsables de haut niveau.

Le mouvement automatisé, répétitif, peut sembler un rouage parfait, mais quelle illusion de croire le contrôle total possible. L e geste taylorisé, vide de sens, prive l’humain des immenses ressources techniques, imaginatives de la main.

La sous-utilisation du potentiel de créativité de chacun est une source fondamentale de déstabilisation de l’économie psychosomatique.

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Enfin, dernière racine gestuelle, l’identité sexuelle.

Car si les gestes ont une histoire familiale, sociale, ils ont aussi un sexe. L’identité sexuelle, l’identité de genre se doit d’être traduite par des attitudes, des postures spécifiques. Les injonctions des parents aux enfants vont dans ce sens : « Tiens tes genoux serrés ! Ne t’assieds pas en écartant les jambes ! »

– pour la fille ; « redresse-toi, tu es un homme ! » – pour le garçon.

L’éducation inscrit donc dans la musculature des postures sexuées spécifiques. De ce fait, une femme ne bouge pas comme un homme, ne travaille pas comme un homme, et d’ailleurs, elle n’a pas les mêmes emplois qu’un homme. Si les femmes sont la cible privilégiée des troubles musculosquelettiques (TMS ), ce n’est pas tant à cause de leur morphologie ou des facteurs hormonaux si souvent invoqués, que parce que l’organisation du travail les exclut massivement des postes de conception et de décision. Les activités dites « féminines » requièrent généralement patience et disponibilité, ont lien avec le temps, le corps, la maladie, la mort, la souffrance, la saleté. É tant imputée à ladite « nature féminine » et transmise par identification, cette qualification est exclue de la reconnaissance sociale et s’exerce hors langage.

Il est dévolu aux femmes d’être des athlètes du quotidien, sans concours, sans classement, sans médaille, sans inscription sociale, sans plainte. Cela va de soi dans la vie domestique comme au travail et la ligne de partage entre les deux domaines n’est quelquefois que géographique.

Le modelage d’un corps se fera ainsi au fil des ans, traduisant l’identité sexuelle, les choix existentiels, l’affaissement musculaire des défaites et des échecs, la mémoire tissulaire des événements forts, les empreintes du travail.

Souvenons-nous, agir sur le geste, c’est donc agir sur l’identité.

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Bouger, agir au travail.

Il faut y revenir. On l’a vu, la voie sensori-motrice est une voie de décharge commode de l’excitation. Le mouvement libère l’appareil psychique de sa tension interne, le préservant du débordement.

Chez l’enfant, la décharge sensori-motrice est omniprésente mais va diminuer peu à peu, au fur et à mesure de sa maturation psychologique et du développement de ses capacités symboliques, surtout le langage. L e mouvement imaginaire est toujours inversement proportionnel au mouvement réel.

Quelquefois, bouger ne sert plus qu’à tenir. Dans cette tension pour « tenir », le verbe n’est pas qu’une métaphore.

Tout le corps est engagé. « Tenir » fige le jeu ventilatoire, crispe le tonus musculaire, la motricité volontaire. L es contraintes psychiques s’inscrivent ainsi dans des postures.

Au niveau de la colonne vertébrale, les charnières entre segments fixes et segments mobiles cèdent (charnière cervicodorsale C8-D1, charnière lombo-sacrée L 5-S1).

C’est ainsi qu’au travail, les gestes mécanisés, vidés de leur source fantasmatique, stéréotypés par une organisation identique pour tous, sexe et âge confondus, confinés dans des plans et des axes de mouvement restreints, imposés par un arbitraire extérieur que le chômage rend menaçant, deviennent des gestes mortifères.

La surutilisation du mouvement et donc de l’appareil locomoteur comme système de défense privilégié, chez soi et au travail, nous place dans un risque d’usure. L a capacité de décharge motrice utilisée comme système défensif est alors diminuée. La pathologie qui s’installe la rend bientôt douloureuse, puis impossible.

Il faut le redire : sur la chaîne, l’ouvrière qui visse vingt-sept bouchons par minute ne choisit pas son travail déqualifié et la pauvreté manuelle de son geste. À une certaine vitesse, l’activité de travail entre tout simplement en concurrence avec sa pensée. S on activité fantasmatique n’est pas seulement inutile, elle devient dangereuse. L e « silence mental » sert à ne plus penser la souffrance de ce travail-là. « Je suis devenue un robot », dit-elle en mimant encore et encore le geste de vissage dont son corps n’arrive plus à se délester. L ’hyperactivité est convoquée comme défense contre la souffrance venant de ce travail.

L’ouvrière dit aussi que l’hyperactivité est une voie de décharge de la violence que génère ce type d’organisation du travail. L a rage, la haine, la colère, la frustration sont rapatriées dans l’accélération du geste. L orsque la haine devient trop forte, les ouvrières font des crises de nerfs dans l’atelier. I l y a des brancards prévus pour ça dans les vestiaires.

Elles vont s’allonger, avalent leur demi-barrette de tranquillisant et laissent « retomber la vapeur ». Retour à la chaîne.

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Économie psychique versus économie de marché.

Le sujet est condamné à des réponses comportementales.

Mais l’ouvrière dit aussi qu’en allant plus vite que la cadence demandée, elle dégage une marge de liberté, une individualité, un triomphe temporaire. Entre la cadence prescrite et l’ivresse de l’auto-accélération, tout est réuni pour rendre l’individu esclave de la quantité. En faisant plus, l’esclave de la quantité devient athlète de la quantité. C’est là qu’est le piège : le désir de reconnaissance.

Le travailleur peut être soumis à une organisation du travail qui détermine le contenu et les procédures de la tâche, fixe même les modalités des relations entre les sujets en assignant à chacun place et rôle par rapport aux autres travailleurs. Quelquefois, le fonctionnement mental est réservé aux uns, le fonctionnement corporel aux autres. L a division des tâches au niveau de l’exécution aboutit à des opérations courtes, standardisées, strictement définies. « La procédure est simplifiée à l’extrême, réduite à l’acte, au geste élémentaire, lui-même rigoureusement spécifié, mesuré, chronométré [5]

Si certaines postures et attitudes corporelles acquièrent au travail valeur de dramaturgie et permettent l’écoulement des excitations, d’autres s’exécutent dans le « silence mental», dans la répression d’une activité psychique personnelle, entraînant des stases énergétiques redoutables. S i l’ouvrier à la chaîne, l’employé aux écritures d’un service de comptabilité, l’aide-soignante prise dans une organisation du travail verrouillée ne peuvent rien investir de leurs ressorts personnels et donc trouver dans le regard d’autrui un jugement narcissiquement soutenant, il y aura souffrance.

Le travail répétitif, monotone, trop prescrit, implique l’utilisation d’automatismes dans un divorce total entre la main et l’imaginaire. L’absence de signification, l’inutilité des gestes à accomplir façonnent une image de soi terne, enlaidie, misérable. Quand le geste n’exprime plus rien, il ne permet plus de penser. I l sert à « tenir ».

Les tâches répétitives ou effectuées sous contrainte de temps, telles qu’elles sont conçues, impliquent de ne jamais se détendre. C’est là que surgit l’un des premiers pièges tendus par l’organisation du travail : faire corps avec l’hyperactivité demandée devient une stratégie défensive qui colmate la souffrance sur un mode comportemental, dans un retournement contre soi de la violence imposée. « Je n’aime pas me reposer. Je n’ai pas le temps de m’asseoir et je trouve ça très bien ; comme ça, je ne pense pas », répètent les patients de manière lancinante.

Cette intériorisation du rythme impose la mise en place d’une coûteuse carapace caractérielle, rendant l’individu esclave de la quantité. L e « silence mental » se prête mieux au travail monotone. I l est ici conjoncturel et non structurel.

Il se maintient par la répression d’une activité psychique personnelle, par l’usure de l’élan vital, à bas bruit, geste après geste, jour après jour, les séquelles physiques et psychiques de chacune de ces journées, de chacun de ces gestes, s’ajoutant les unes aux autres, dans un processus de sommation.

Que le geste de travail soit riche ou pauvre, il faut se souvenir qu’il se sédimente dans le corps au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer.

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Le cas de Madame Lefranc

Madame Lefranc est gardienne dans un bâtiment administratif avec un service d’astreinte de nuit pour la sécurité, compensé par l’occupation d’un logement de fonction. Elle est donc sur son lieu de travail jour et nuit. Discutant avec d’autres gardiens d’immeuble, elle commence à faire des comparaisons entre les avantages et les inconvénients de son poste par rapport à ceux de ses collègues.

Cette prise de conscience civique de ses droits la pousse peu à peu à des revendications.

La mise en conformité de son poste se fait bien évidemment par une redistribution d’une partie de ses tâches sur ses collègues. C’est le cas des astreintes de nuit qui sont réparties une semaine sur deux entre elle et eux. Devant désormais compenser la plage horaire qui lui était attribuée, ses collègues la mettent au ban.

Ces nouvelles amplitudes horaires lui laissent une marge de manoeuvre décente. Un agent de sécurité est présent la nuit deux semaines sur trois. Il faut cependant souligner qu’aucune coopération autour du travail ne se met en place avec lui. La gardienne dit qu’il parle mal le français, s’enferme à clef toute la nuit dans le local qui lui a été attribué. Il en découle qu’elle continue à « prêter l’oreille » au moindre bruit anormal et n’a pas le répit qu’elle espérait.

Elle souligne que la vigilance cognitive mise en place au fil des années n’arrive pas à lâcher puisqu’elle habite sur les lieux mêmes de son travail. Habituels sur les emplois de surveillance, dus aux différents bruits normaux et anormaux de son lieu de travail et de vie, les troubles du sommeil persistent.

La gardienne, de plus en plus opposante, évolue sur un mode sensitif. On peut le lier à sa structure de personnalité, mais aussi à la contrainte persécutrice de sa présence horaire et de son logement de fonction sur les lieux de travail. Elle évoque ainsi le bip qui sonne toutes les deux heures, les bruits de l’aluminium de la structure architecturale qui se dilate la nuit. Elle en a assez de se sentir aux aguets, elle se vit comme une sentinelle présente à 100 % sur son poste de travail. Les heures de repos qui lui ont été accordées l’après-midi n’ont rien changé au fait qu’elle se vit comme « cloîtrée » chez elle. Faute d’un vrai changement de poste, on ne voit pas comment elle pourrait sortir de cette pathologie liée à la superposition de la sphère privée et de la sphère professionnelle.

 

Voilà qui montre, si besoin est, que le corps au travail, lesté de toutes ses racines, ne peut en aucun cas se plier mécaniquement aux injonctions de l’organisation du travail.

 


Bibliographie : 

[5] A lain R aix « I ntérêt de la psychosomatique en médecine du ravala », communication orale au 1er symposium A rgentine-France de médecine psychosomatique, Buenos A ires, 26-27 juillet 1991.

 


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Nous remercions vivement notre spécialiste, Marie PEZE , psychanalyste et docteur en psychologie, ancien expert judiciaire (2002-2014), est l’initiatrice de la première consultation « Souffrance au travail » au centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre en 1996. À la tête du réseau des consultations Souffrance et Travail, ouvert en 2009 le site internet Souffrance et Travailpour partager son expertise en proposant sa Rubrique mensuelle, pour nos fidèles lecteurs de www.managersante.com 


Biographie de l’auteure :
Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

 


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Marie PEZE intervient dans le cadre des formations mises en place par l’association Soins aux Professionnels en Santé (SPS) sur toute la France (formations éligibles au développement professionnel continu (DPC).

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DU 25 MAI 2020]

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FESTIVAL DE LA COMMUNICATION SANTE Visuel ManagerSante MAJ 01 08 2019 Version 5

Marie PEZE

Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert judiciaire près la Cour d’Appel de Versailles. Responsable de l’ouverture de la première consultation hospitalière « Souffrance et Travail » en 1997, responsable du réseau des 130 consultations créées depuis, responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail du CNAM, avec Christophe Dejours. En parallèle, anime un groupe de réflexion pluridisciplinaire autour des enjeux théorico-cliniques, médico-juridiques des pathologies du travail qui diffuse des connaissances sur le travail humain sur le site souffrance-et-travail.com Bibliographie : Le deuxième corps, Marie PEZE, La Dispute, Paris, 2002. Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Pearson, Paris, 2008, Flammarion, collection champs en 2009 Travailler à armes égales, Pearson, 2010 Je suis debout bien que blessée, Josette Lyon, 2014

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