Nouvel article introductif proposé pour ManagerSante.com de l’ouvrage intitulé « #QVG : A la recherche de la Qualité de Vie Globale : la clé pour le monde du travail de demain » actualisé en 2023 par Jean-Denis BUDIN, Fondateur du CREDIR, pionnier de la lutte contre l’épuisement des humains & initiateur de la Qualité de Vie Globale #QVG.
Le CREDIR est une ONG spécialisée dans la prévention de l’épuisement et du burn-out qui travaille depuis longtemps auprès des entreprises et des individus pour aider à prévenir l’épuisement et améliorer la Qualité de Vie Globale (QVG).
Le CREDIR est probablement unique au monde par le volume d’informations recueillies sur l’épuisement et le burn-out. Son double regard, sur les individus en stage et dans leurs organisations, permet, telle une nouvelle technologie d’imagerie médicale, de percevoir le burn-out et l’épuisement différemment et d’innover dans les modalités de sa prévention et de sa prise en charge.
L’Observatoire du CREDIR recueille des données quantitatives pour compléter les apports de la recherche qualitative dont il est spécialiste avec plus de 50 000 pages d’entretiens.
Introduction
Nous observons tous combien les vies professionnelles sont devenues complexes. Elles reposent sur de nouvelles pratiques de travail et d’organisation. Dans le même temps, nous vivons l’accélération des innovations dans le domaine des nouvelles technologies. Nous ressentons même l’invasion grandissante des objets connectés dans les actions les plus anodines de notre quotidien.
D’un côté, de nombreux efforts ont été réalisés dans le domaine de la Qualité de Vie au Travail suite aux drames humains qui se sont produits dans certaines entreprises ces dernières années, comme les suicides au technocentre de Renault ou chez France Télécom. Le mal-être au travail a été étudié, disséqué, analysé. On constate qu’il concerne aussi bien les entreprises privées que les services publics. Il est présent dans tous les métiers, des agriculteurs aux artisans, de la multinationale aux professions libérales ou indépendantes. Aucun secteur ne paraît structurellement protégé. La seule constante est que ceux qui sont le plus investis dans le travail sont souvent les plus vulnérables lorsque les difficultés surgissent.
Mais le malaise n’est pas uniquement provoqué par la mise sous pression des professionnels au travail. Chez les salariés, les situations de souffrance, au contraire de ce que nous pensons habituellement, ne sont pas uniquement générées dans des contextes de relative indifférence de leurs employeurs. Nous continuons à voir des professionnels qui s’écroulent alors même qu’ils semblent travailler dans des environnements favorables et bienveillants. Les entreprises qui ont développé des systèmes avancés de promotion de la Qualité de Vie au Travail, dûment labellisées ou récompensées, ne sont pas à l’abri d’arrêts maladie pour épuisement de leurs meilleurs éléments. Nous en avons souvent rencontré…
Les mutations du monde du travail ont également accentué les situations de souffrance. Elles sont causées par l’isolement croissant des employés mais aussi l’individualisation des rapports de travail. Les outils de communication nous connectent autant qu’ils nous isolent. La disparition de pratiques collectives de travail finit par laisser chacun seul pour gérer les difficultés de son activité professionnelle.
Nous observons la disparition progressive de la frontière entre nos vies professionnelles et personnelles. Nous travaillons de plus en plus à la maison, nous nous occupons de choses personnelles sur notre poste de travail, nous sommes entrés dans un quotidien de connexion permanente dans lequel nous sommes constamment sollicités.
L’épuisement professionnel n’est donc pas la seule raison de l’effondrement de certains d’entre nous. D’autres facteurs, qui ne dépendent pas des conditions de travail ou du bien-être dans l’entreprise, peuvent perturber notre équilibre et provoquer des situations d’épuisement psychologique et/ou physique.
L’écroulement d’un individu soulève des problématiques plus vastes que celles liées à sa vie professionnelle et à sa Qualité de Vie au Travail.
Comment nous en sommes-nous rendu compte au CREDIR ?
Grâce aux expériences que nous avons partagées au sein du CREDIR[1], composé d’une équipe de dirigeants en activité et d’experts multidisciplinaires qui accompagnent des professionnels en situation de souffrance ou d’effondrement.
Le CREDIR est né en 2013 d’une recherche menée dans le cadre d’une thèse EDBA[2] à l’université de Paris-Dauphine[3]. L’étude s’attachait à analyser les processus complexes intervenant dans les trajectoires de chefs d’entreprise en difficulté. La méthodologie, alors inédite dans ce terrain de recherche difficilement accessible, a privilégié des sources concrètes : quatorze récits de vie de chefs d’entreprise ont été recueillis, dans un climat de confiance. La situation de parité a été un facteur remarquable de libération de la parole puisque le chercheur a vécu les mêmes tourments et la même détresse que des dirigeants confrontés à des difficultés économiques, sociales, financières auxquelles ils ne sont pas préparés. Au-delà de la libération de parole, la recherche montre combien l’état de parité génère une perception de bienveillance, de mise en confiance.
Le CREDIR s’est fondé sur cette méthode du récit de vie entre pairs, une technique d’entretiens individuels initialement développée par des sociologues. Elle a permis de réunir les témoignages de plusieurs centaines de professionnels – dirigeants, collaborateurs d’entreprises ou exerçant tout type de métier – accueillis au centre pour des stages de formation. Ces entretiens ont constitué un matériau remarquable pour poursuivre la recherche interdisciplinaire sur les problématiques de transitions professionnelles et personnelles.
La rencontre avec le sociologue américain Robert Atkinson, qui a créé dans une université près de Boston le Lifestory Center, a confirmé la pertinence d’une telle collecte d’informations. Il a souligné l’importance capitale du fait que les interviewés parviennent à se libérer grâce aux intervieweurs qui ont des métiers proches et ont eux-mêmes connu des trajectoires faites de succès et d’échecs. Les quelque trois cents récits de vie recueillis ont considérablement alimenté nos recherches et nous ont permis de documenter un certain nombre de cas, de problématiques, et de comportements.
En croisant les spécificités des parcours, l’apparition de maladies, les facteurs aggravants (perte d’un être cher, séparation, situation de handicap…), nous avons pu envisager la diversité des réalités vécues et la complexité des trajectoires de vies professionnelles et personnelles. Nous avons notamment observé que l’épuisement professionnel pouvait toucher tous les types de métiers et tous les statuts, salariés ou indépendants. Nous avons constaté que les situations d’épuisement et autres souffrances ont rarement pour unique raison des conditions de travail non épanouissantes.
Il s’est révélé nécessaire d’envisager les situations de rupture de façon plus large, en travaillant sur la santé, en questionnant l’existence d’une troisième vie d’engagement, en interrogeant l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Cette démarche nous a amenés à formuler une nouvelle recommandation : celle d’envisager de façon plus globale toutes les sphères d’existence de l’individu. Nous avions l’intuition qu’il fallait énoncer plus précisément les contours de ce nouveau concept. Et quel nom allions-nous lui donner ?
Nous avions évidemment intégré à notre champ d’analyses les problématiques de Qualité de Vie au Travail (QVT). Néanmoins, nous étions convaincus de l’importance de deux autres éléments fondamentaux pour permettre à l’individu d’optimiser sa qualité de vie : la santé et la Qualité de Vie Hors Travail (QVHT).
Un professionnel ayant un problème de santé qui altère sa faculté de récupération par le sommeil va manquer d’énergie pour faire face à ses tâches professionnelles et personnelles. Ce manque d’énergie peut aussi venir de cette nouvelle voisine qui passe l’aspirateur à 5 heures du matin et a réduit la qualité de sommeil.
Tous les cas que nous avons observés au CREDIR nous ont progressivement inspiré cette nouvelle équation : #QVG = Santé + #QVT + #QVHT.
L'équation de la Qualité de Vie Globale : #QVG
La Qualité de Vie Globale repose sur l’équilibre de toutes ces composantes mais aussi sur la qualité de chacune de nos vies.
Quelles sont-elles ?
Jean-Denis Budin, dans le cadre de sa thèse, en a défini les concepts. Notre première vie est la vie professionnelle, celle des études puis du travail ou de la recherche de travail. Notre deuxième vie est la vie affective et familiale, celle qui est vécue avec ceux avec qui on partage un patrimoine génétique ou des sentiments amoureux. Notre troisième vie est tout ce qui ne relève pas de la première vie ni de la deuxième vie, et qui permet de rencontrer régulièrement d’autres personnes (engagements associatifs, sport, etc.). L’existence d’une vraie troisième vie, finalement assez rare, est un facteur clé d’équilibre de la qualité de vie.
Pour entamer avec vous la quête de l’amélioration de la Qualité de Vie Globale, nous avons souhaité commencer par poser cette question fondamentale : mais comment en sommes-nous arrivés là, avec une impression d’accélération de certains phénomènes dérangeants ?
Notre réflexion démarre avec le partage d’expérience de Jean-Denis Budin. Son parcours professionnel, qui commence au début des années 1980 au sein d’une grande entreprise et se poursuit en tant que dirigeant de sociétés, est un exemple éclairant du bouleversement des méthodes de travail et du progressif glissement vers le tout numérique. Nous sommes nombreux à avoir vécu la grande marche du progrès du digital et son cortège d’innovations utiles, mais il y a des dommages collatéraux dus aux excès d’utilisation ou à notre manque de vigilance.
Les progrès des télécommunications et des technologies numériques ont fait évoluer nos modes de travail et nos habitudes au quotidien. Nous sommes petit à petit entrés dans un autre monde où se sont opérées de véritables accélérations. Ces révolutions ont d’abord suscité un profond enthousiasme. Puis nos actions se sont ensuite intensifiées, le temps passé sur nos appareils s’est allongé. L’hyperconnexion de nos vies a eu des effets sur notre santé et notre équilibre. Aucun espace de notre quotidien n’est à l’écart. Nos capacités de résistance sont souvent fragilisées par ce qui ressemble à des comportements addictifs.
Dans les années 1990, nous avions tendance à nous réveiller au son du radioréveil. Aujourd’hui, notre smartphone est en permanence dans nos mains, près de nous et ne nous quitte plus. Il est souvent le dernier objet que l’on éteint avant de s’endormir et le premier que l’on consulte à peine levé. Internet a modifié nos comportements et notre psychologie, nos pratiques de contact, de socialisation, de consommation ou d’information. Mais ce sont moins les technologies qui sont en cause que l’usage que nous en faisons chaque jour.
Ce nouveau concept de Qualité de Vie Globale apporte donc une vraie réponse aux modes de fonctionnement actuels dans le monde du travail et dans nos vies personnelles. Nous sommes tous concernés par des moments de hauts et de bas, par des périodes de transitions et d’échecs, par des épreuves plus ou moins lourdes : comment nous préparons-nous à faire front ? L’apport du concept de Qualité de Vie Globale révèle toute l’importance de travailler à fonder son équilibre sur trois pieds : la santé, la Qualité de Vie au Travail et la Qualité de Vie Hors Travail.
Notre ouvrage prend le temps d’en explorer tous les contours et de définir tout ce qu’ils englobent en s’appuyant sur des études scientifiques et des exemples puisés dans les expériences partagées par les stagiaires du CREDIR. La connaissance des enjeux de chacune de ces sphères d’existence permet réellement de comprendre comment réussir à améliorer notre Qualité de Vie Globale.
De cette équation idéale naît aussi la prise de conscience de l’urgence à mettre aujourd’hui en place des dispositifs de prévention, afin d’anticiper des évolutions que nous savons incontournables. Il nous paraît donc essentiel, dans ce contexte, de faire de la prospective sur ces trois composantes. Dans le domaine de la santé, des innovations technologiques soulèvent déjà de nombreux questionnements et de possibles inquiétudes : que penser de la cybermédecine ou de l’homme augmenté par la machine ? Aujourd’hui, nous avons déjà des smartphones ou des montres connectées qui comptent nos pas ; demain, que compteront-ils, que raconteront-ils et à qui ? Il faut tenir compte des avancées de la médecine, qui ne vont évidemment pas s’arrêter, notamment concernant le prolongement de la durée de vie. On peut alors se demander : quel est l’avenir de la santé ? S’agit-il de faire des gens plus vieux, plus beaux, moins malades ? Où va-t-on réellement ?
L’évolution du monde professionnel va aussi profondément modifier l’appréciation du bien-être au travail. Beaucoup de personnes ont une mauvaise Qualité de Vie au Travail et Hors Travail parce quelles ont, par exemple, de longs déplacements. On pourrait penser que le télétravail sera une solution de confort et d’épanouissement. Dans de grandes agglomérations, le seul moyen de gagner un peu en qualité de vie est de faire en sorte qu’il y ait moins de personnes sur les routes, qu’elles se déplacent plus en transports en commun ou, finalement, qu’elles se déplacent moins. Mais ces situations de travail à domicile ne risquent pas d’arranger la déconnexion avec l’activité professionnelle chez soi. Il y a donc une problématique complexe qui se joue entre la volonté de réduire le poids et la fatigue des déplacements et la nécessité de préserver la qualité de vie personnelle.
De nombreuses études montrent, enfin, que ce n’est pas uniquement l’usage professionnel des outils numériques qui se développe mais aussi les usages extraprofessionnels : nous sommes invités à réaliser toutes les activités possibles et imaginables du quotidien sur nos smartphones. Quid de la déconnexion numérique, qui sera encore plus importante dans le monde de demain. Nous aurons besoin, plus que jamais, de respiration pour que notre cerveau puisse se reposer. La question du contrôle de nosvies sera alors primordiale : serons-nous capables de ralentir et de réduire l’emprise des objets connectés ? Arriverons-nous à faire le choix de nous débrancher pour vivre pleinement en prise avec le réel et les autres ?
La recherche d’amélioration de la Qualité de Vie Globale va nous permettre d’envisager toutes les composantes de notre existence et de préserver chacune d’entre elles avec intelligence, en ayant une bonne compréhension des enjeux de demain et des complications que nous pourrons rencontrer. Notre vie est une œuvre unique dont l’équilibre repose sur un triptyque simple mais fondamental : il est temps de le (re)découvrir…
Tableau 1 – L’entreprise aujourd’hui et la nouvelle donne[7]
Les 10 commandements
Ce sont des recommandations destinées à des individus qui cherchent à optimiser leur qualité de vie.
- Santé : chaque jour d’activité professionnelle, vérifier que mon corps a disposé de la qualité et de la quantité de sommeil dont il a besoin.
- Santé : chaque mois, contrôler le fonctionnement de mon cerveau avec le deuxième cerveau d’un proche bienveillant et en bonne forme (mémoire, orientation, irascibilité, pessimisme, etc.).
- Santé : chaque année, organiser au moins une visite à un médecin compétent et à l’écoute pour une bonne maintenance curative et préventive de la machine complexe que constitue mon corps.
- QVT : chaque jour d’activité professionnelle, se donner au moins une perspective de petite victoire. S’il n’y a plus aucune perspective de joie professionnelle, il faut se confier à un proche bienveillant ou à un professionnel de l’accompagnement, avant d’envisager un changement de job ou une réorientation.
- QVT : chaque jour d’activité professionnelle, refuser d’aller se coucher avec une grosse contrariété professionnelle qui n’aurait pas été partagée avec un proche bienveillant.
- QVT : chaque semaine, s’octroyer au moins un jour complet de break avec déconnexion professionnelle. Chaque semestre, s’octroyer deux semaines de non-travail car c’est la deuxième semaine qui permet de récupérer.
- QVT : chaque trimestre, avec un proche bienveillant et en bonne forme, contrôler les comportements addictifs (surtravail, escalade de l’engagement, addictions numériques, dépendance à des substances, etc.).
- QVHT : chaque semaine, dédier au moins deux heures à une passion personnelle hors de la sphère professionnelle, le plus souvent possible en groupe et pas seul.
- QVHT : chaque mois, partager au moins un repas avec des proches bienveillants hors de la sphère professionnelle ou familiale.
- QVHT : chaque semaine, pratiquer de l’exercice physique, si possible en groupe, et prendre du temps pour préparer une alimentation équilibrée, tout ceci pour un bon entretien de la machine complexe que constitue mon corps.
Ces dix commandements restent toujours aussi pertinents. Mais il est intéressant de les raccorder aux douze composantes de la QVG que nous avons développées durant ces cinq dernières années.
Les 12 composantes de la #QVG
Ces 12 composantes des équations n’ont pas exactement la même fonction.
Elles sont le fruit des observations des experts du CREDIR quand ils rencontrent des professionnels en situation d’épuisement ou de mal-être. Ces composantes sont potentiellement des facteurs essentiels dans les situations d’épuisement ou de mal-être.
Il nous paraît intéressant de visualiser graphiquement les composantes de ces équations qui sont en lien direct avec un ou plusieurs des dix commandements ci-dessus.
Les composantes directement incluses dans les commandements sont en caractères gras et majuscules dans les équations ci-dessous.
- Santé = SOMMEIL + SUIVI MÉDICAL + HYGIÈNE DE VIE + EXERCICE PHYSIQUE
- QVT = Surtravail + Sens + Casting + Environnement
- QVHT = Trajets + Proches + TROISIÈME VIE + RÉCUPÉRATION
Cette présentation graphique permet d’identifier facilement ce qui relève d’une autonomie d’action de la part de l’individu.
Ce qui est en gras et en majuscule fait partie des paramètres sur lesquels l’individu a véritablement la main pour faire évoluer sa qualité de vie :
- dormir plus ou mieux,
- se faire suivre médicalement,
- soigner sa diététique,
- faire de l’exercice,
- avoir une troisième vie associative, et
- se ménager des temps de récupération.
A contrario la moitié des douze facteurs qui sont en caractères normaux sont des domaines où l’individu a beaucoup moins d’autonomie pour évoluer.
- Les quatre facteurs de la Qualité de Vie au Travail (QVT) sont tributaires de l’organisation dans laquelle elle ou il travaille, ou des contraintes du métier exercé avec un statut d’indépendant non salarié. Il est difficile de se mettre seul en mouvement, à moins de changer de travail, ce qui n’est pas sécurisant pour certains individus. L’individu maîtrise rarement, seul, les quatre composantes de la Qualité de Vie au Travail. Dans la vie hors travail, pour faire varier les paramètres des trajets ou de vie quotidienne avec ses proches, il n’est pas possible d’agir seul, sauf si on vit en autonomie.
- Les dix commandements avaient été conçus comme des conseils destinés à un individu qui peut être acteur de l’évolution d’une partie de sa Qualité de Vie Globale (QVG).
- Les douze composantes des équations de la QVG sont donc à moitié des facteurs sur lesquels l’individu peut se mettre en mouvement de manière autonome, et, pour l’autre moitié, des facteurs sur lesquels les évolutions dépendront davantage d’actions collectives, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée.
Pour aller plus loin
[1] Le CREDIR est un centre d’entraînement pour les professionnels situé près de Colmar, il inclut un centre de recherche, CREDIR RESEARCH Institute, qui produit chaque année des pédagogies innovantes, souvent via la publication d’un livre comme celui-ci. www.credir.org
[2] Executive Doctorale of Business Administration.
[3] Jean-Denis Budin, À la recherche des facteurs clés de succès dans l’échec. Les histoires méconnues des chefs d’entreprise en difficulté, La Compagnie Littéraire-Brédys, 2012.