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Peut-on parler de « l’éthique du soin…en acte » à l’hôpital ? (partie 2)

PRENDRE SOIN A L'HOPITAL Image 1


N°8, Janvier 2018


Conférence donnée le Vendredi 06 octobre 2017 au centre psychiatrique du Bois de BONDY par le Professeur  Eric, DELASSUS, agrégé et docteur en philosophie (PhD)

Relire la 1ère partie de cet article 

En effet, le soin, c’est ce qui nous constitue. Comme l’écrit Frédéric Worms dans son livre Le moment du soin – À quoi tenons-nous ? :

Entre le soin et la vulnérabilité de l’être

Ce qui apparaît de plus en plus nettement aujourd’hui à travers les études scientifiques (de l’éthologie à la psychanalyse), mais qui peut aussi être considéré comme un principe, c’est que le sujet du soin a bien dû commencer, lui aussi, par en être l’objet, au sens le plus matériel et vital qui soit.

L’une des difficultés du soin, que le présent ouvrage aborde certes sans l’épuiser, consiste justement à y voir la genèse même des subjectivités individuelles, dès lors elles aussi vulnérables ou précaires, le geste de soin adressé à un corps vivant le constituant comme un sujet capable seulement ensuite (et donc peut-être pas en lui-même) de soigner ainsi que de se soigner[1].

Ainsi Frédéric Worms souligne ici que le soin fait exister et révèle notre vulnérabilité.

C’est sur cette notion de vulnérabilité que je voudrais maintenant insister.

On a souvent tendance à croire, en effet, que la relation soignant / soigné est une relation entre d’un côté un être dont il faudrait prendre soin parce qu’il est vulnérable et de l’autre un être beaucoup plus fort et autonome qui serait le sujet du soin. Or, si l’on réfléchit bien au sens que nous devons donner au terme de vulnérabilité, nous nous apercevons que la relation de soin est en réalité une relation entre deux personnes vulnérables.

Certes, dans certains contextes, le milieu médical et hospitalier, le domaine de l’enseignement et de l’éducation, il y a souvent une asymétrie entre celui qui prend soin et celui dont on prend soin. Le premier devant recourir à des connaissances et des savoir-faire que l’autre ne maîtrise pas.

Néanmoins, ce n’est pas parce que l’on fait profession de s’occuper des autres que l’on est invulnérable, les soignants, quels qu’ils soient, ont aussi besoin que d’autres s’occupent d’eux.

La vulnérabilité ne se réduit pas à la seule fragilité ou à la faiblesse, elle renvoie surtout à l’idée de dépendance, dépendance qui nous concerne tous. En effet, nous avons en général tendance à considérer comme vulnérables les personnes que nous jugeons dépendantes des autres, le nourrisson ou la personne âgée, le malade ou la personne en situation de grande précarité, par conséquent nous excluons tout le reste de l’humanité de cette sphère de la vulnérabilité.

Nous considérons donc que tous ceux qui ne correspondent pas à ces catégories ne sont pas vulnérables, mais sont plutôt des personnes autonomes capables de prendre leur vie en main. Cette impression, nous aimons d’ailleurs bien la cultiver, principalement lorsque l’on occupe une place importante dans la société et que l’on exerce de lourdes responsabilités. Cependant, si l’on y regarde de plus près, qui d’entre nous peut dire qu’il n’est pas vulnérable au sens où il ne serait dépendant de personne ?

J’aime à citer cette phrase de la philosophe américaine Joan Tronto extraite de son livre Un monde vulnérable :

« Un employé de bureau ne se sent pas vulnérable face à l’agent d’entretien qui, chaque jour, enlève les déchets et nettoie les bureaux. Mais si ces services devaient cesser, la vulnérabilité de l’employé se révélerait« [2].

Cette remarque pleine de simple bon sens souligne avec insistance la vulnérabilité foncière qui caractérise notre condition et qui fait que nous avons tous besoin les uns des autres, que nous devons tous prendre soin les uns des autres, que nous sommes tous vulnérables et que comme l’écrivait Spinoza : « À l’homme, rien de plus utile que l’homme ». Et voici d’ailleurs à quels développements donne lieu cette formule dans l’Éthique qui est l’œuvre majeure de Spinoza :

« À l’homme donc, rien de plus utile que l’homme ; il n’est rien dis-je, que les hommes puissent souhaiter de mieux pour conserver leur être que de se convenir tous en tout, en sorte que les Esprits et les Corps de tous composent pour ainsi dire un seul Esprit et un seul Corps, de s’efforcer tous ensemble de conserver leur être autant qu’ils peuvent, et de chercher tous ensemble et chacun pour soi l’utile qui est commun à tous ; d’où il suit que les hommes que gouverne la raison, c’est-à-dire les hommes qui cherchent ce qui leur est utile sous la conduite de la raison, n’aspirent pour eux-mêmes à rien qu’ils ne désirent pour tous les autres hommes, et par suite sont justes, de bonne foi et honnêtes »[3].

Pourquoi nous ne prenons pas tous et toujours soin les uns des autres ? Entre pouvoir et puissance d’agir…

Mais alors, me direz-vous, si le soin est au cœur de tous les rapports humains, comment se fait-il que nous ne prenions pas tous et toujours soin les uns des autres ?

Comment se fait-il que nous soyons si souvent en conflit les uns avec les autres et que nos forces au lieu de se conjuguer ont si souvent tendance à s’affronter ?

Pour tenter de répondre à une question aussi difficile, je ferai également référence à Spinoza et vous invite à lire l’article que j’ai écrit sur ce sujet et qui a été publié dans la revue « L’enseignement philosophique » de mars 2017.

Pour résumer très rapidement la réponse que donne Spinoza à cette question, je dirai que ce qui conduit les hommes à s’opposer et à parfois devenir ennemis les uns des autres, ce n’est rien d’autre que l’ignorance dans laquelle ils sont au sujet de leur propre condition, ignorance qui les conduit généralement à confondre pouvoir et puissance qui sont deux choses radicalement distinctes, pour ne pas dire opposées.

En effet, si chacun a besoin de prendre soin de soi et des autres, c’est parce qu’il cherche à augmenter sa puissance d’agir, c’est-à-dire sa capacité à produire des effets en lui et hors de lui. L’homme ne se sent jamais tant exister que quand il est cause d’autre chose que sa propre existence et qu’il est en mesure de produire et de créer que ce soit par le travail, la création artistique, la vie sociale.

Le problème, c’est qu’il n’a pas conscience de ce que sa dépendance vis-à-vis des autres peut avoir d’effets positifs sur son existence et que trop nombreux sont ceux qui s’imaginent que la puissance d’agir des autres est une limite à la leur et qui ne comprennent pas que leur puissance augmente d’autant que celle des autres s’accroît, car c’est ainsi que nous créons les conditions pour pouvoir conjuguer nos forces et nous maintenir les uns les autres dans l’existence.

Cette incompréhension a pour conséquence de transformer notre désir légitime de puissance et goût du pouvoir. Le pouvoir, c’est tout le contraire de la puissance, le goût du pouvoir est même un signe d’impuissance, car c’est parce que je me sens impuissant que désire dominer l’autre et ainsi réduire sa puissance d’agir.

L’homme qui ne cherche qu’à exercer le pouvoir pour le pouvoir n’est autre que celui qui ne peut se sentir fort qu’en affaiblissant les autres, il n’est donc fort que négativement puisqu’il n’augmente en rien par son comportement sa puissance réelle d’agir.

À l’inverse dans le soin, si celui-ci est pratiqué avec discernement et lucidité, nous avons affaire à une puissance vulnérable qui augmente en aidant une autre puissance vulnérable à accroître sa capacité d’agir, nous avons deux forces qui tentent de coopérer et qui se conjuguent pour le bien de chacun.

Mais cela ne vaut, bien entendu, que, comme cela a été précisé plus haut, si le soin est pratiqué avec discernement et lucidité. En effet, si la relation de soin est souvent difficile à construire, cela vient de ce qu’elle peut très facilement se transformer en relation de pouvoir. Cela n’est d’ailleurs pas étonnant, si l’on considère, comme nous avons tenté de l’établir jusqu’ici, que toute relation humaine est finalement une relation de soin.

Ainsi, le soignant peut profiter de sa situation pour établir un rapport de domination envers le soigné qui est en situation de faiblesse et d’extrême dépendance, mais le soigné peut aussi profiter de sa situation pour imposer ses désirs au soignant, on pense ici à toutes les stratégies usant de processus de victimisation et dont les ressorts peuvent, par exemple, consister à cultiver la culpabilité du soignant en cultivant chez lui le sentiment qu’il n’en fait pas assez pour le soigné, ce qui peut parfois conduire à l’épuisement du soignant.

L’éthique peut-elle être considérée, alors, comme le « soin en acte » ? 

C’est pour cette raison d’ailleurs que l’éthique peut être considérée comme le soin en acte, car l’ethos d’une personne, sa manière d’être et d’agir, se résume finalement à sa manière de prendre soin lui et des autres, à sa manière d’habiter le monde et de cohabiter avec les autres. Joan Tronto définit d’ailleurs le care, comme :

« Une activité caractéristique de l’espèce humaine qui inclut tout ce que nous faisons en vue de maintenir, de continuer ou de réparer notre « monde » de telle sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde inclut nos corps, nos individualités (selves) et notre environnement, que nous cherchons à tisser ensemble dans un maillage complexe qui soutient la vie« [4].

Et si j’ai employé précédemment le verbe habiter, ce n’est pas par hasard, car si le mot ethos désigne en grec les mœurs, il désigne aussi l’habitation, ce qui n’est pas sans rapport avec les mœurs, puisque l’habitation est aussi le lieu de nos habitudes, de nos comportements réguliers dont se dégage le sens que nous donnons à notre présence au monde dans le rapport que nous entretenons avec nous-mêmes et avec les autres.

Car, la question de l’éthique et du soin, puisqu’il s’agit finalement d’une seule et même chose, ce n’est peut-être avant tout qu’une affaire de rapport à soi, qu’une question de souci de soi. Souci de soi dont Michel Foucault dit d’ailleurs qu’il consiste dans la tâche de s’éprouver et de connaître la vérité sur soi qui est « au cœur de la constitution du sujet moral ». Souci de soi, soin de soi, ces deux expressions entrent en résonance l’une avec l’autre, n’oublions pas que le terme anglais de care peut se traduire en français par l’un ou l’autre de ces mots.

Pour revenir une fois de plus à Spinoza, nous pouvons dire qu’agir de manière éthique, c’est toujours faire en sorte que l’utile propre rejoigne l’utile commun, c’est agir en ayant compris que ce qui me permet d’augmenter ma puissance d’être et d’agir, c’est également ce qui contribue à l’augmentation de la puissance d’être et d’agir des autres et réciproquement.

Se soucier de soi,  est-t-il une forme d’égoïsme ? 

On pourrait voir dans cette attitude une forme d’égoïsme, mais si c’est le cas, il s’agit de cette forme noble de l’égoïsme qu’évoque Aristote dans Éthique à Nicomaque et qui caractérise l’homme vertueux qui recherche pour lui-même ce qu’il y a de plus beau et qui pour cela agit avec justice et tempérance :

Car s’il se trouve un homme qui s’applique constamment à accomplir plus que tout autre des actes de justice, de tempérance, ou de tout autre vertu, qui, en un mot, se réserve toujours à lui-même le beau – personne ne qualifiera cet homme d’égoïste ni ne le blâmera.

Il distingue cet égoïsme d’une forme plus vile de l’égoïsme, celle qui concerne « ceux qui, qu’il s’agisse de richesses, d’honneurs, de plaisirs corporels, prennent la part la plus grande ». Mais, j’irai même plus loin pour affirmer que finalement l’éthique en tant qu’elle ne s’actualise que par la conjugaison du souci de soi et des autres ne peut prendre toute sa mesure que dans le dépassement de l’opposition, dont on peut s’autoriser à penser qu’elle est quelque peu stérile, entre altruisme et égoïsme.

Nous ne sommes rien les uns sans les autres et nous devons donc nous soucier les uns des autres si nous aspirons à la vie bonne, c’est-à-dire à une vie pleinement humaine.

L’éthique n’est-elle pas finalement  « prendre soin de soi & des autres » ? 

Le soin se situe donc au cœur de l’éthique, être humainement au monde, ce n’est rien d’autre que prendre soin de soi et des autres. Le soin que nous prenons de nous-mêmes et des autres, c’est le ciment de la solidarité qui nous unit, c’est ce qui nous fait tenir ensemble. Si je reprends le sous-titre du livre Le moment du soin de Frédéric Worms, il est ainsi formulé : À quoi tenons-nous ? Ce sous-titre est intéressant, car il peut être compris de deux manières. « À quoi tenons-nous ? », cela signifie à quoi sommes-nous attachés, qu’est-ce qui a de l’importance pour nous – on peut d’ailleurs souligner que le terme anglais de care évoque également l’idée d’accorder de l’importance à quelque chose, le contraire s’exprimant par l’expression I don’t care -, mais « à quoi tenons-nous ? » peut aussi se comprendre dans le sens de « qu’est-ce qui nous fait tenir debout ? » ou aussi d’ailleurs « qu’est-ce qui nous fait tenir ensemble ? ». À cette question, je serais tenté de répondre : le soin que nous prenons les uns des autres.

Que pouvons-nous faire de toutes ces considérations sur le soin en tant que soignant ?

Reste maintenant à répondre à une question que vous devez tous vous poser : que pouvons-nous faire de toutes ces considérations sur le soin en tant que soignant ? En quoi prendre conscience que l’éthique, ce n’est rien d’autre que le soin en acte peut-il m’aider à mieux exercer mon métier de soignant ?

Dans un premier temps, je dirai qu’il est toujours bon de porter un regard réflexif sur sa pratique professionnelle et d’essayer d’en mieux comprendre la signification et de mieux formuler certaines interrogations.

Ainsi, se dire que prendre soin d’autrui consiste à restaurer, voire à augmenter sa puissance d’agir, peut aider le soignant à mieux saisir le sens et à moduler sa manière de s’occuper de ses patients en tenant compte de leur singularité et de leurs désirs, car la puissance d’agir des uns ne s’exprime et ne se manifeste pas de la même façon que celle des autres.

Le refus du traitement par le patient  peut aussi être considéré comme un signe de santé.. 

Par exemple, pour ce qui concerne le refus de traitement de certains patients, qui est rarement un refus de soins, il va s’agir avant tout de s’interroger sur le sens de cette attitude. Prendre soin de l’autre, c’est d’abord essayer de le comprendre avant de le juger. Un tel refus est souvent, pour le patient, une manière d’exprimer sa puissance d’agir, une manière de dire que, malgré sa maladie, malgré le pouvoir médical qui s’exerce sur lui, il est encore capable de dire son mot, de se donner l’impression de prendre sa vie en main. En un certain sens, comme j’ai pu l’écrire dans un article sur ce sujet paru dans la revue « Éthique et santé », le refus de traitement peut être considéré comme un signe de santé.

Certes, il faut maintenir la relation avec le malade, l’écouter et discuter avec lui pour comprendre avec lui ses motivations, peut-être changera-t-il d’avis, peut-être faudra-t-il l’accompagner dans son choix s’il s’y tient, c’est aussi cela prendre soin. Quoi qu’il en soit, affirmer que le soin n’est autre que l’éthique en acte, c’est aussi souligner que le métier de soignant n’est pas tout à fait un métier comme un autre puisqu’il a l’éthique en son cœur, mais c’est aussi mettre en évidence que toutes les autres professions qui n’ont pas explicitement le soin au centre de leur pratique devraient prendre modèle sur celui de soignant pour pouvoir s’exercer de manière éthique.

Avoir pour visée éthique la vie bonne au sens où l’entend Paul Ricœur : « agir avec et pour autrui dans des institutions justes », c’est là l’horizon de toute vie vraiment humaine et c’est cet horizon que vous, les soignants, vous voyez certainement avec plus d’acuité que les autres.

Et si c’est vous investir d’une lourde responsabilité que d’affirmer que les professionnels du soin devraient jouer un rôle paradigmatique dans notre société, il faut en contrepartie affirmer haut et fort que le reste de la société a aussi envers vous une responsabilité et une obligation également très lourde, mais qu’elle n’honore pas suffisamment, celle de reconnaître la valeur inestimable du travail que vous effectuez, non seulement parce qu’il est difficile et pénible, mais parce qu’il est l’expression manifeste d’un ethos, d’une manière de se comporter, qu’il nous faudrait tous adopter.


Pour aller plus loin : 

[1] Frédéric Worms, Le moment du soi – À quoi tenons-nous ?, PUF, 2010, p. 7.

[2] Joan Tronto, Un monde vulnérable, pour une politique du care, La Découverte, 2009, p. 181.

[3] Spinoza, Éthique, Quatrième partie, Préface, Texte original et traduction nouvelle par Bernard Pautrat, Paris, Éditions du Seuil, 1988, p. 371.

[4] Joan Tronto, Care démocratique et démocratie du care, in Qu’est-ce que le care ?, sous la direction de Pascal Molinier, Sandra Laugier, Patricia Paperman, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2009, p. 37.


Nous remercions vivement notre spécialiste, Eric, DELASSUS,Professeur agrégé (Lycée Marguerite de Navarre de Bourges) et  Docteur en philosophie, Chercheur à la Chaire Bien être et Travail à Kedge Business School , de partager son expertise en proposant des publications dans notre Rubrique Philosophie & Management, pour nos fidèles lecteurs de http://localhost/managersante 


Biographie de l’auteur :
Professeur agrégé et docteur en philosophie (PhD), j’enseigne la philosophie auprès des classes terminales de séries générales et technologiques, j’assure également un enseignement de culture de la communication auprès d’étudiants préparant un BTS Communication.
J’ai dispensé de 1990 à 2012, dans mon ancien établissement (Lycée Jacques Cœur de Bourges), des cours d’initiation à la psychologie auprès d’une Section de Technicien Supérieur en Économie Sociale et Familiale.
J’interviens également dans la formation en éthique médicale des étudiants de L’IFSI de Bourges et de Vierzon, ainsi que lors de séances de formation auprès des médecins et personnels soignants de l’hôpital Jacques Cœur de Bourges.
Ma thèse a été publiée aux Presses Universitaires de Rennes sous le titre De l’Éthique de Spinoza à l’éthique médicale. Je participe aux travaux de recherche du laboratoire d’éthique médicale de la faculté de médecine de Tours.
Je suis membre du groupe d’aide à la décision éthique du CHR de Bourges.
Je participe également à des séminaires concernant les questions d’éthiques relatives au management et aux relations humaines dans l’entreprise et je peux intervenir dans des formations (enseignement, conférences, séminaires) sur des questions concernant le sens de notions comme le corps, la personne, autrui, le travail et la dignité humaine.
Professeur Éric DELASSUS

Professeur agrégé et docteur en philosophie (PhD), j'enseigne la philosophie auprès des classes terminales de séries générales et technologiques, j'assure également un enseignement de culture de la communication auprès d'étudiants préparant un BTS Communication. J'ai dispensé de 1990 à 2012, dans mon ancien établissement (Lycée Jacques Cœur de Bourges), des cours d'initiation à la psychologie auprès d'une Section de Technicien Supérieur en Économie Sociale et Familiale. J'interviens également dans la formation en éthique médicale des étudiants de L'IFSI de Bourges et de Vierzon, ainsi que lors de séances de formation auprès des médecins et personnels soignants de l'hôpital Jacques Cœur de Bourges. Ma thèse a été publiée aux Presses Universitaires de Rennes sous le titre De l'Éthique de Spinoza à l'éthique médicale ( http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2597 ). Je participe aux travaux de recherche du laboratoire d'éthique médicale de la faculté de médecine de Tours. Je suis membre du groupe d'aide à la décision éthique du CHR de Bourges. Je participe également à des séminaires concernant les questions d'éthiques relatives au management et aux relations humaines dans l'entreprise et je peux intervenir dans des formations (enseignement, conférences, séminaires) sur des questions concernant le sens de notions comme le corps, la personne, autrui, le travail et la dignité humaine.

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